NordKapp … Les CR

[SMILYTY]

Très belle Paroles JL !!!!

Un câlin depuis la haut !!!


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[scharrach]

Ici on a une vague de frais qui descend du nord mais il fait beau.
J’espère que vous n’avez pas la même vague de chute de température, car là haut cas ne doit pas rigoler avec le froid


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[SMILYTY]

NordKapp J18
Melbu (NO) - Bodo (NO) 240 km
68°30 N - 67°16 N
2 ferry pour 60 milles nautiques …

C’est le jour charnière de notre voyage, on a croqué déjà la moitié de nos 35 jours de trip….

Nuit très courte…
Endormi autour de 2 h du mat et levé 6.00….
Ça va être sieste obligatoire à bord des ferry aujourd’hui !!!

Prépa, petit dej moyen, chargement des moto.
Ma batterie est maintenant naze et il faut que je trouve une solution pour la remplacer.
Peut être demain à. Bodo…

Embarquement sur le premier ferry en face de l’hôtel à 7.40. Appareillage à 7.50 pour l’île de Austvagoya.
J’ai poussé ma moto du parking d’attente au bateau, j’avais laissé le moteur en route pour la batterie, mais en passant la 1ere, elle a calé et n’a plus rien voulu savoir…
je suis déjà en sueur!
Grand soleil, il fait 16°…

De l’autre côté à 8.15 heure (nous sommes restés sur le pont, quasiment seuls) et bien sûr, Booster pour démarrer… snif…
On débarque, petit arrêt sur le parking à la sortie du ferry et on commence la descente de cette île formidable. La température fraîchira jusqu’à 12° !

Le Road book de JeanFi nous fait passer par de très beaux coins…
Il n’y a plus assez de médecins ni de plâtres pour guérir nos nombreuses fractures de rétines…

Nous ferons 3 routes en Aller/Retour (on ne peut pas aller plus loin) pour visiter (rapidement) les villages les plus reculés, faces à l’océan…
Trop beau!
Henningsvaer : village de pêcheur où on contemple des longueurs de séchoirs de poisson, à l’air libre.
Un stade de foot sur un cailloux relié par un pont, ce serait le stade le plus au nord après le cercle polaire (ou Artic Circle…) - avec du gazon synthétique…
Le drone fait un vol stationnaire pour immortaliser le moment.
Eggum : tout petit village avec un centre de surf ! Au bord d’une plage rocailleuse, je ne sais pas comment ils peuvent surfer en sécurité la dedans!
Au bout du village, une petite session OffRoad nous attend pour nous mener à une tour historique en pierre (enfin ce qu’il en reste) qui servait de vigie dans l’ancienne histoire Norvégienne. On accède à ce village par 2 tunnels et une route sinueuse qui nous fait descendre dans une vallée prairie recouverte de pissenlits .
On croisera quelque surfer en attente de vagues qui n’ont pas l’air de vouloir venir…
Unstad : quelques maisonnettes posées au milieu de nul part et plein de séchoir à poissons.
Les Norvegiens sont tellement honnêtes qu’on passe à côté du caisse en bois, avec plein de têtes de poissons, avec un écriteau qui dit :
Pour une photo 1 euro
Pour une tête de poisson 18€
Et il y a une boîte en carton, avec une fente, pour y déposer ton argent…
En bon FrancoSuisse (qui se respecte) nous prendrons une photo Free et nous reprendrons la route. Chuuuut….

Les montagnes environnantes sont recouvertes de nuages qui s’accrochent comme ils peuvent à ces sommets…
C’est splendide.
Il fait 12° et on passera à travers la pluie prévue pour la fin de matinée…

Nusfjord : une petite route à travers des gorges magnifiques nous amène jusqu’à un petit village perche au dessus de l’eau, des maisons de pêcheurs (et de touristes) de toutes les couleurs…
Le parking est plein de voitures et camping car, comme la petite route en travaux…
On ne peut pas accéder au centre du village et au petit port sans s’acquitter de quelques centaines de Nok. Pas question de payer, nous faisons demi tour.
Petite pause pipi vite fait et on repart vers le bout de l’île Moskenesoya, où il y a la fameuse « ville » de å (A) -(mais mon clavier n’a pas l’alphabet Norvégien, il fait un petit rond sur le A majuscule qui se prononce O)
Photo mythique sous le panneau de l’entrée du village, passage au bout du bout de l’île pour acheter, en bon touriste, un sticker et un magnets, puis demi tour, on ne peut pas faire autrement de toute façon, et on rejoins le village de Moskenes, et le parking de l’embarcadère qui est déjà plein de piétons, camions, caravanes, camping cars, et motos.
Pas mal de Français, de Suisse et beaucoup beaucoup d’Allemands…
Il sont les touristes majoritaires de ce petit coin de paradis, je pourrais dire que l’on en a croisé pratiquement autant (voir plus) que des locaux.
Comme le veux la tradition. Nous venons nous positionner en tête de file des non réservés.
Un gars du port vient nous enregistrer pour connaître l’identité et la date de naissance de tous les passager.
Il est 13.30 et le départ est prévu à 14.40.
Petite sustentation autour des motos et on papotes avec les motards voisins.
Un camion de dépannage arrive avec une BMW vieux model routier sanglée dessus.
Le chauffeur se prépare à débarquer la moto sur le parking et, ne pouvant s’en sortir seul, il me fait signe et me demande de l’aide.
Le bon samaritain monte sur le camion et pour une fois, qui n’est vraiment pas coutume, je prends le guidon de cette Bavaroise le temps qu’il la dessangle…
Je comprend tout de suite, à la vue de la tache d’huile qu’il y a sous la roue arrière de la moto qu’il a cassé sa transmission ou percé son carter…
Quelques minutes plus tard, le couple de propriétaires Suisses, des Vaudois, arrivent sur la moto de monsieur, une vielle Triumph Roadster, ils récupèrent la BM et attendent le bateau, comme nous…

Un employé du port vient scanner nos plaque et point.
Il nous confirme que grâce à notre inscription sur le site de la compagnie, nous serons directement débités plus tard. Super pratique !

Le ferry se présente dans le petit port, un gros ferry, le Landegode (ça ne s’invente pas), 96 m de long, 17 de large, deux garages en étage, 650 tonnes et 5600 de capacité de chargement.
Il ouvre sa grande gueule à la proue et commence à déverser ses centaines de touristes, autant de camping cars et plein de voitures et motos….
Très vite, on nous fait signe de glisser à bord, et nous nous exécutons.
Ma Multi démarre enfin. (Je l’ai laissé tourner toute la matinée aux pauses et la batterie a retrouvé quelque énergie. Mais cela ne dure pas et j’aurais encore besoin du booster, il reste 17 jours de voyage !
J’espère pourvoir la changer dès que l’on passera près d’un magasin de moto (ce qui n’est pas gagné) et que notre passage correspondra avec les horaires d’ouverture pratiqués ici (10h-16h) - ce qui n’est pas gagné non plus…
Je ne manquerais pas de vous le faire savoir! Sinon, et bien je continuerais à user de la gentillesse de Karim et de son booster super compact et ultra pratique.

Je rentre le premier des 3 et le placier me fait signe de descendre dans le garage inférieur ou de belles places dédiées aux motos nous attendent.
Des sangles aussi.
Je sangle ma machine, et celle de JeanFi qui a un peu de mal à comprendre le fonctionnement du cliquet…
J’expliquerais aussi à un jeune motard (Bisontin) comment s’y prendre avec ce système archaïque mais tellement fiable et pratique.

Dans les ferry, ici, tu peux laisser ton casque sur la moto, tes GoPro et autres Insta360, tes gants, etc… tu es sur de tout retrouver à ton retour.
Trois honnêtes dans ce pays!
Un régal ce sentiment de confiance…

On monte s’installer sur des sièges confortable et on se prépare à passer 3h30 à bord.
Sur le pont pour le départ, dès que le bateau quitte le port, 14.50/15.00, nous vaquons à bons occupations respectives…
Écritures, mails, sieste (je m’écroulerais pendant la première heure, j’en avais vraiment besoin) discussions autour d’une bouteille d’eau, petite clope sur le pont arrière, photos…
Le temps passe plutôt vite!
A 16.30, le bateau navigue à 17 noeud et on atteins la pleine mer.
Rien devant, rien derrière, rien sur les côtes !
Le pied !
En fait les îles que l’on a quittés se confondent avec les nuages par l’arrière et le continent commence à être visible au loin, lui aussi mélangé aux nuages qui le recouvre…
On devrait se prendre de la pluie…

A 17.00, le ferry slalom entre les îles de Vetteroya et passe à côté des usines à poisson que l’on a appelé « les camps de concentration pour poissons », facile à comprendre…
On commence à voir les sommets du continent qui sont encore enneigés…
Le froid et la pluie nous attendent…
Et manifestement, ça va durer plusieurs jours..
Pas Glop….

Arrivée au port avec des conditions météo humides…
La pluie s’arrête bizarrement dès qu’on sort du bateau.
Ma moto a démarré mais elle a montré des signes de faiblesse…
Il faut vraiment que je change ma batterie!!!

On se présente à l’hôtel sélectionné préalablement par JeanFi, celui qui est sur notre plan de route .
On fait la queue à la réception et quand c’est à nous, la fille au gros nez nous annonce que nous ne sommes pas enregistrés dans cet hôtel…
Et là, notre capitaine percute et en fait, ce n’est pas le bon hôtel !!!
Nous reprenons la route pour quelques centaines de mètres, trouvons le bon hôtel, et nous présentons.
Le réceptionniste nous dis pareil !
Puis il se ravise et en fait il plaisantait!
Beaucoup d’humour ces Norvégiens …
Installation dans les chambres et retrouvailles communes à 20.00 pour dîner.
On trouve un très bon restau, un peu cher mais très bon.
Sushi, Canard grillé, ambiance feutrée. Très cool.
La soirée se passe autour de l’affinage de la suite du voyage et nous irons au lit à minuit…

Il pleut toujours et nous rasons les murs pour rentrer…
Ça promet pour demain …

Encore un belle journée, bien remplie!

To be continued


















































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[diplomate83]

Ouf j’ai eu le temps de tout lire avant le taf. Je vais pas te remercier tous les jours, mais le coeur y est

[MetalRouge83]

Encore une fois, désolé pour ces « répétitions » mais….Merci ! Pour ce nouvel exposé où tu tentes de nous faire partager au mieux ce voyage extraordinaire

Pas de chance pour le motard et sa BM….genre de soucis qui te pourrissent bien un RT. Bravo pour le coup de main donné

Je t’ai envoyé ce matin un sms avec deux adresses à Bodø que j’ai trouvé en furetant un peu sur le net pour tenter de t’aider à trouver OÙ espérer changer ta batterie. En souhaitant que tu l’aies reçu dans les temps et que tu puisses trouver ton bonheur….

Comme quoi, le booster est vraiment un accessoire incontournable. Même ici quel que soit le format du RT envisagé ça aide bien quand la « pile » de notre machine commence ses caprices. Perso, j’ai eu l’occasion de vivre pareille déconvenue un matin de balade et le « gadget » m’a permis de repartir sans gâter mon programme.

Du coup, investissement amorti

Pourvu que la suite ne soit que retour de sérénité et futures beautés à contempler, immortaliser, partager…..etc, etc.

Merci pour ces chroniques riches et passionnantes que tu sais si bien nous faire écho. Idem pour tes deux autres compagnons, Karim et ses instantanés émotionnels et JeanFi qui engrange de l’image pour ….plus tard

[mike]

Encore et toujours de magnifiques photos Peux-tu me dire où se situe la coquette petite chapelle blanche posée sur nulle part ?
Je suis désolé pour toi concernant ces problèmes de batterie. Je ne sais pas si les batteries Guzzi sont plus fiables mais j'ai investi dans un booster d'autant plus que je voyage solo. Je serai à Oslo vendredi matin, on se tient au courant.

[Poiuzt]

Nous avons traversé les îles Lofoten.

Mon impression ?

D'abord un peu de géographie : Les îles Lofoten (prononciation : /ˈlùːfuːtn̩/) sont un archipel du nord de la Norvège. Elles se situent en mer de Norvège, au large de Bodø et au nord du cercle polaire. Le Vestfjord, un bras de mer poissonneux, les sépare du continent.

Les îles principales sont Austvåg, Vestvåg, Moskenes, Flakstad et Gims (pas le maître, non...).

Après cette petite parenthèse wikipédienne, je vais tenter de vous donner un point de vue bien helvète, donc aussi neutre que possible, et vous expliquer comment on les a appréhendées.

Donc, que dire de ces îles ? Qu'elles sont belles ? C'est un fait qui a été écrit et décrit des milliers de fois. Aussi, oui, elles sont belles.

Qu'y voit-on ? Quand il fait beau, des montagnes, des pics, des baies protégées, des fjords et des côtes. Au fur et à mesure des découvertes, on se rend compte que, pour ceux qui savent de quoi je cause quand j'évoque les Alpes, l'expression "Alpes dans la mer" leur va comme un gant. Littéralement, la mer, avec ses couleurs et ses baies délirantes, gît aux pieds des pics dont la hauteur reste certes modeste, mais à partir de 0 m, plusieurs centaines de mètres de dénivelé, ça fait tout de suite beaucoup. Et c'est bien l'impression que ça donne, ça monte très vite à pic et on a la mer tour le temps dans le champ de vision. Un monde à part.

Nous avons eu la chance de les découvrir sous leur meilleur jour, avec un soleil qui pourrait tenir tête à tout autre et des températures ni trop chaudes, ni trop froides. Un régal.

Nous avons commencé par Senja qui fait partie des îles Vesterålen, un archipel norvégien dans le comté de Nordland, au nord des îles Lofoten. Une petite île modeste en taille, très nature, avec des maisons qui se prélassent à quelques mètres du bord, les pieds quasi dans la mer. Une certaine paresse semble se dégager des villages, on les sent bien dans leurs tongs (à fourrure, parce que cercle polaire) et complètement déconnectées. Ou presque, parce qu'ici on ne perd jamais le nord ..

Il faut reconnaître que les gens du cru ont la fibre commerciale. Comme les eaux sont (encore, mais à force cela ne durera pas...) foisonnantes, ils proposent (par exemple) aux amateurs de cannes des séjours "galinette cendrée". En gros, vous venez, vous payez (en premier lieu, ils préfèrent) puis on vous donne le gîte, un bateau, une canne à pêche et à vous le "fat cod" (cabillaud gras, pour ceux qui doutent encore). Vous lancez votre ligne et hop, un posson. Même Philippe Croizon peut y arriver, c'est vous dire. Vous pêchez le jour, vous dormez, et ainsi de suite durant quelques jours. L'intérêt ? Je ne sais pas, mais je présume que c'est le même que ceux qui roulent en Multi durant des journées entières, ça vide la tête et pour le coup, ça peut aussi garnir le frigo.

La pêche, ça marche fort, mais il y a des business tout aussi intéressants, comme les tours pour touristes (whales, crabes & co) et je ne vous parle pas des prix exorbitants pour un parking ou une photo de poisson séché (si, si...).

Cela dit, je les soupçonne de chercher quelque peu à décourager le teuton qui, comme à l'accoutumée, a tendance à se croire en territoire conquis, à ne pas trop consommer sur place et à surtout profiter sans se ruiner (les bruits courent que le teuton, dans son camping car, arrive avec ses provisions. Forcément, depuis 40, ils ont appris...).

Bref, je me perds.

Donc Senja, c'est comme Seb, c'est bien. Belle, étonnante et surprenante, une île à découvrir.

Puis nous sommes allés à Langoya (si je ne me trompe pas). Déjà plus grande, elle reste de la même trempe que Sanya. Même paysages de baies (pas les fruits, nous sommes bien d'accord) perdues au fond des fjords. En n'en voyant une, on se dit qu'on les verra toutes, mais non, toutes sont différentes, chacune avec sa spécificité (et c'est en gars en moto qui vous le dit, donc tendance "je passe sans comprendre", c 'est tout dire), donc oui, ça en vaut la peine.

Suivent les îles Wesvagoya et Austvagoya, même topo, et on termine par l'île de Moskenen, une grande île, bien plus habitée et donc avec bien plus d'infrastuctures, tout en étant très surprenante. Ses côtes sont très longues, avec des vues hallucinantes sur les îles alentours, et que dire des couleurs...

Dans toutes les îles, on trouve des tunnels, tous assez, voire très surprenants (le coup des ronds-points dans les tunnels, c'est quelque chose), des ponts (toujours très haut perchés car ils doivent faire passer dessous des bateaux de plus de 50 m, voire des paquebots parfois) et des ferries (des gros ou des petits) adaptés aux besoins. Antoine vous a raconté comment nous avons géré ce point, donc je ne reviens pas dessus. Cela.étant, il est vrai que sans les tunnels, les ponts ou les ferries, pas de Lofoten.

Vous l'aurez compris, les Lofoten, c'est beau, ça se mérite (il faut y aller, elles ne sont pas tout à fait à côté), c'est plein de tunnels, on prend beaucoup le ferry et on se sent parfois un peu exploité.

Alors, est-ce-que cela vaut le coup ou devons-nous simplement se contenter de nos Alpes ?

La réponse est simple: un peu que cela vaut le déplacement, et même plutôt deux fois qu'une.

Mais faut bien choisir sa période. Juin-juillet, faut oublier, c'est rempli de camping cars et donc c'est le cauchemar sur terre. A moins d'en avoir un. Si vous kiffez ce genre de chose, alors c'est le paradis : vous vous arrêtez où bon vous semble et vous voilà seuls au monde. Selon les endroits, ça peut devenir magique. Pour autant qu'on accepte la transhumance et les autres camping cars (bah oui, vous pensiez réellement être les seuls à avoir eu pareille idée saugrenue ?), alors ça peut la faire. Pour les autres (les êtres normaux), bah c'est pas le meilleur moment. Fin mai-début juin ou septembre, cela me semble bien plus agréable. Et puis pour ceux qui ne doutent de rien, reste la méga expérience de l'hiver, avec ses aurores boréales et ses tempêtes, toujours un spectacle dans les deux cas.

[scharrach]

Excellent ces tranches de vie.
Mdr les rond points sous la mer, sans GPS, de quoi perdre la boule.
C’est certain, les prononciations des villages Alsaciens sont finalement de la rigolade devant les éternuements à produire pour prononcer le nom de vos îles
Trop bon vos billets d’humeur et d’humour


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[papagayo58]

Quelles belles descriptions de ces Lofoten. Saupoudrées d'une pointe d'humour c'est top!
Merci

Vous allez repasser le cercle polaire, les jours vont raccourcir tout doucement et plus vous irez vers le sud plus le touriste se fera présent.

Continuez à profiter.

[SMILYTY]

NordKapp J19
Bodo (NO) - Sandnessjoen (NO) 325 km
67°16 N - 66°01 N
3 ferry pour 37 milles nautiques …

Il pleut il pleut il pleut
Nuit confortable et réparatrice
Il pleut il pleut il pleut

Petit dej revigorant, rapide tour en chambre pour prendre soins des dents (et du reste) et on charge les motos.
Il pleut il pleut il pleut

Départ à 9.00 et on ensuite la 17, la route de l’atlantique, sous la pluie….
On n’y voit rien , le ciel est tout blanc, le plafond est très très bas, la visibilité est limitée à quelques centaines de mètres, on voit même pas la mer, et encore moins les montagnes…
Dommage, car les paysages devraient être splendide et là, c’est le bide .

Après 170 km de route, pas très drôle , nous avons quand même réussi à faire quelques arrêts (2) pour quelques photos.

Le second , était sur un parking, comme souvent, face à la mer.
Un petit monument avec un espadon et plein de plaques nominatives se dresse face à l’Atlantique.
C’est un édifice qui salut la mémoire de sous mariniers d’un bâtiment qui a coulé juste la, devant, en 1943.
Il a été retrouvé en 1985 par 105m de fond …
Paix à leurs âmes…

La toute est belle, mais mouillée!
Nous passons par des tunnel, plein de tunnel, et des ponts… plein de ponts…
Dans les tunnels on souffle un peu car au moins on est à l’abri de cette satané pluie.
On aura roulé 180km…

Le premier ferry dure 18 minutes.
Esvika - Ag
Rapide. Mer calme, on reste sur les motos, il pleut.
2 fois le booster pour démarrer…

La, on traverse une île qui devrait être somptueuse mais qui restera blanche, brumeuse et humide. Très humide. Il pleut …

Sur le parking du ferry prochain, nous patientons 1h qui était originellement prévue pour se balader sur l’île et faire des photos et droner …
On a préféré se mettre à l’abri dans le bar de l’embarcadère. Il pleut.

Le second ferry dure 1h, - Jektvika - Kilboghamn - et sur le parking j’en profite pour appeler Ducati à Trondheim pour préparer une visite technique pour demain et remplacer cette put…. De batterie…
Manifestement, le problème est bien connu de l’usine …
On retrouve Antoine et ses parents (le jeune homme à la sangle du ferry d’hier et on échange quelque paroles sympas…
Belle rencontre …

Au milieu du parcours du ferry, le capitaine lance un message au micro en Norvégien et d’un coup, tout le monde se lève et pars sur le pont avant, à bâbord.
On les suit et là, on est en train de passer le cercle polaire!!!
Il est représenté sur la côte par un mini globe, identique à celui du CapNord.
Tout le monde dégaine son appareil photo (et moi aussi!)
Pile à ce moment là, je reçois un appel de mon papa d’amour, qui vient prendre quelques nouvelle !
Super coïncidence, on est connectés tous les deux !!!
Oui, la 5g fonctionne à merveille partout, à terre, entre les îles, en mer…
Sur ce chapitre, les Norvégiens sont bien plus en avance que nous !

A bord, il y a une cafétéria fantôme!
Je dis fantôme car il n’y a aucun employé!
Tu te sers, tu chauffes tes plats, tu te fais couler un café, et tu scanne tes achats, et tu paie tout seul comme un grand !
Inimaginable dans notre pays !
Je suis très impressionné (à même en avoir des frissons) de l’honnêteté et la rigueur de ce peuple de viking.
Respects.

La traversée se termine et nous débarquons pour 90 km de roulage sous la pluie. Les conditions et les paysages sont les même avec une petite interruption de pluie de 10 minutes.

Nous arrivons en avance à Nesna pour embarquer sur le 3 Ème et dernier ferry de cette journée humide.
Ça y est, Karim a aussi les pieds mouillés..
Définitivement, ces bottes T7 Dry d’Alpinestar non absolument rien de Dry…
En fait c’est comme le Canada Dry, ça a le goût du waterproof mais ce n’est pas étanche …

Nous retrouvons tous les motards des deux précédents ferry…
Les Francais, les Allemands et les Norvegiens…
Amusant !

La traversée du 20 minutes. Bizarrement il ne pleut plus ..
Mais le fond de l’air est frais! Même très frais!
Nous n’aurons pas dépassé les 12° et aurons fait une pointe à 9° sous la pluie.
Pas glop …
Et surtout, on a pas vu grand chose ce coup ci.
J’espère que ce sera mieux demain !!!

On débarque à Nyrud, 5 maisons et un tout petit port avec cinq bateaux de plaisance et un quai pour le ferry plus un parking. Le strict nécessaire…
Ici le ferry sert un mode de déplacement. Ca va vite et tout est super organisé.
Les portes s’ouvrent, les véhicules descendent, le crew nous fait signe pour embarquer et nous place soit sur les côtes, soit a des places dédiées. Il nous positionne a coté des anneaux fixés au sol. Des sangles sont disponible, là, ca fait trois fois que nous avons des sangles a cliquet rapide avec enroulage automatique. D’une simplicité et facilité déconcertante. Top moumoute…
En 3 minutes c’est installé. Nous les prenons sur les crash barres de la moto, côté béquille et la moto ne bouge plus du tout. Une sangle suffit. Le cadre est aussi un bon point fixe.
Et, une fois arrivé, les portes du bateau s’ouvre, les véhicules sortent, les sangles sont retirées en 1 minute, on démarre et on part.
Rapide. Efficace. Mais je me répète…
Je suis séduit par ce mode de vie global.

A ce sujet, je précise qu’il n’y a aucun échange entre Karim et moi au sujet de l’écriture de nos CR et Billet d’humeur.
C’est important de le spécifier car j’ai remarqué que nous évoquions des point identiques, avec de memes expressions, et ca, ce n’est qu’un fait naturel.


Donc nous débarquons et la pluie est revenue…. Fuck…
Et de plus belle !!
Il pleut, il pleut, il pleut….

Nous avons 35 km a faire pour arriver à l’hôtel et nous les avalons sans soucis mais sous une pluie incessante.
Et, la aussi je me répète, mais quand on roule sous la pluie, et que l’on y voit rien, ben, on roule…
Donc on a rien vu…. Dommage car sur le route 17, il y a des ponts sublimes et des passages magiques que nous aurons loupé.
Les cameras ont tourné et nous aurons des image au derushage.
Mais ca, ce sera après….

L’hôtel est situé juste a cote d’une station service, c’est un genre de Routier.
Nous arrivons a 18.00, avec 1 heure d’avance !!! Le pied !
Le patron est cool, les chambres font le job. Tout est parfait.
On se donne rendez vous a 20.00 au restau de l’hôtel, ce qui nous laisse a chacun 2 heures de Free Time.
Exceptionnel !!!!

Nous sommes trempés et filons dans nos chambres pour les actions du soir… (lessive, séchage, douche…)
Comme d’hab, moi qui arrive a faire plusieurs trucs techniques à la fois, je suis prêt au bout d’1 heure. Je m’installe dans la salle de restaurant, à l’étage, avec un petit verre de blanc.
J’en profite pour écrire ces lignes pour pouvoir les publier demain matin et trier mes photos du jour, et des veilles…
Effectivement, il y a quand meme un peu de tri a faire car des fois, on fait 3/4 photos pour un même plan et il ne faut en garder qu’une !!
J’ai déjà fais plus de 1100 photos et plusieurs 50aines de videos…
Il faut donc trier…

Il pleut il pleut il pleut
Dîner et discussions animées….
On finit par échanger avec le serveur qui est lui aussi motard et qui nous donne quelques tuyaux en plus des papiers journaux pour favoriser le séchage de nos bottes …

Je vais me coucher.
Il pleut il pleut il pleut

To be continued



C’est






























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[scharrach]

Dur dur, en effet, sur ce type de Road trip et dans ces régions , deviez vous attendre à des épisodes météo défavorables.
Courage à vous, séchez bien, en espérant que l’horizon se dégage vite.


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[diplomate83]

Pas cool de rouler dans ces beaux paysages sans les voir, et en plus avec un équipement en dessous de ce que l’on espère à l’achat . Bon la pluie fait parti de la vie du motard et rajoute sans doute du piment à l’aventure, mais je vous souhaite un grand ciel bleu pour que vous puissiez jouir du spectacle que la nature locale vous offre.

[MetalRouge83]

Hello les Fadas …. Des nouvelles bien « humides » mais heureux de vous savoir toujours « en route ». Enfin, quand je dis en route, c’est presque de la balade amphibie

Karim m’a bien fait rigolé avec ses traits d’humour dont il parsème son billet du jour. Vraiment, j’ai encore passé un bon moment à vous lire.

Par contre j’ai vraiment l’impression qu’il n’y a aucun équipement qui soit réellement étanche.
Au bout d’un…moment (?) c’est….trempé Pas vraiment le sommet du confort. Comme quoi l’expression Chi… comme la pluie est loin d’être surfaite.

Content de savoir qu’Antoine a trouvé où changer sa batterie. J’espère que les prix sont restés raisonnables, vu la propension des « Vikings » à pratiquer un mercantilisme ….agressif.
Le coup du poisson séché qu’on peut prendre en photo moyennant finance, faut oser

Bonne route pour la suite en souhaitant que le ciel vous soit plus souriant et surtout…plus sec !

[papagayo58]

Pas glop pas glop la pluie en continu
C'est rigolo, moi la seule chose qui est restée sèche se sont mes pieds. Les bottes Klim sont étanches je confirme.

Malheureusement, la pluie dans ces contrées n'est pas étonnante. Comment croyez vous que les paysages y soient si verts...
Je suis certain que le soleil fera son apparition et vous accompagnera à nouveau.

Le moral il vous faut garder. Que la force soit avec vous.

[SMILYTY]

Merci !!!!

Il va revenir c’est sûr !!!!


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