NordKapp … Les CR

[SMILYTY]

NordKapp J14 (bis)
Sarnes (NO) et retour Sarnes (NO) - 40 km
71°01 N

Après le Cap, nous sommes rentrés et avons traîné un peu jusqu’à 13h.
Nous retournons à Honningsvåg pour quelques emplettes et avec l’objectif d’y déjeuner.

Passage par la boutique de souvenir pour s’équiper de quelques goodies afin de compléter la collection du frigo… (magnets, stickers et autres…)
Moi, je passe au magasin pour acheter des clops… 15€ le paquet, ça fait mal au c…. Peut être cela va me décider à m’arrêter…

Ensuite, nous passons dans le magasin spécialisé dans les alcools pour enfin savoir comment se situe le marché Norvégien.
On y trouve plein de vins français, étranger, et tous les alcools du monde.
Contrairement à ce qui nous a été annoncé, les prix sont tout à fait raisonnables, comme en France!
Du Guigal Côté du Rhone à 15€, des vins à 12/14 € - finalement rien d’alarmant !!!je prends une bouteille de Vouvray que je paierais 13,50€.
C’est presque moins cher que chez nous !!!
Alors nous verrons bien par la suite si plus on descends, plus les prix montent!

Sur la place du village, il y a un vendeur de saucissons d’Elan, de Renne et autres grasseries locales…
On goûte un très bon saucisson d’Elan et on le prends pour se sustenter à la maison…
Il mesure 50cm de long pour un diamètre de 45mm.
Excellent ! Légèrement fumé.

Finalement nous rentrons à la maison et nous préparons un apéro déjeunatoire composé de ce barreau coupé un peu large par JeanFi.
Il préparera aussi des morceaux de fromage et des glibettes d’apéro.
Nous complétons cela avec des morceaux de pain acheté la veille au supermarché.

Nous avions tous dans nos valises une petite bouteille de champagne pour fêter l’arrivée au Cap!
Ne voulant pas conduire alcoolisés, nous les avons laissé au frigo et avons décidé de fêter notre NordKapp à cet instant.

Alors, jusqu’à 16.00, nous avons refait le monde en consommant ces 3 petites (37.5 cl) fioles de bulles.
Une Moet, une Veuve et une de petit producteur du sud-ouest.
Chacune a reçu une note et le petit producteur a gagné haut la main!
Excellent !

Ce repas apéro finit, qui va faire une petite sieste, qui un grosse, et qui fait un peu d’ordi pour régler son business…
Après midi de repos bien mérité.
Lavage et séchage au soleil et dans la brise locale, pendant que la marée fait ses aller retour…

Vers 18.00, nos voisin pêcheurs avec qui nous avons bien sympathisé, nous propose spontanément 3 superbes filets de cabillaud frais, pêche du jour.
Trop sympas !!!
En échange, nous leur donnons les raviolis que nous avions prévu pour le dîner.
J’adore ces échanges entre inconnus rencontrés au grès de nos sorties moto. C’est ça la liberté !!!

Ensuite, prépa technique des motos, niveau d’huile, pression des pneus, chargement des affaires déchargées des valises pour les courses d’hier, petit lavage des optiques et radars.
Nous sommes bien prêts !

Passage à l’apéro avant déguster ce poison du jour.
Karim a des grands talents de cuisinier et notre petite maison, équipée d’un four, nous a permis ce super repas !
Et le Vouvray était excellent !

Au lit et à demain pour de nouvelles aventures …

To be continued …


















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[diplomate83]

Bravo JeanFi pour cette photo avec le drone, superbement equilibré.

[SMILYTY]

Yesss
Il lira ton post à son retour…
Il ne touche pas les réseaux pendant le voyage …

Et il avait garé sa moto un peu en vrac, non alignée …

Mais oui, c’est une superbe photo !!!!


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[kawavince]

le cap est passé et quel cap, bravo a vous trois et en plus avec une superbe météo . top

[scharrach]

Félicitations aux 3 mousquetaires
Merci de nous avoir fait partager votre périple.
Trop beau.
Respect 🫡 à des vrai Multifadas.


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[SMILYTY]

Et ça continue !!!!

Il reste 20 jours de voyage maintenant !!
Même pas encore à la moitié …..


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[papagayo58]

J'espère que la journée vous a permis de recharger les batteries et de préparer vos yeux à ce qui s'annonce désormais...fractures de rétines en séries.
Le plus dur sera comme tu l'as si bien dit de continuer à rouler et ne pas s'arrêter tous les 100 mètres pour capturer cette très belle nature, ces non moins merveilleux paysages.

En tout cas, à la lecture de ces récits, je n'ai aucun mal à me replonger dans mes souvenir.

Merci

[Poiuzt]

Et nous voilà arrivés en Norvège pour entamer notre montée au cap nord (ou Nordkapp pour les intimes) et poursuivre par notre descente aux Lofoten.

Pour la montée en tant que telle et tout ce qui suit, Antoine vous a raconté avec le talent qu'on lui connaît, donc je ne vais pas le faire et juste vous transmettre mes impressions.

Passer de la Finlande à la Norvège, c'est comme aller visiter son cousin : il est de notre famille, mais il diffère beaucoup. Et pour le coup, ici c'est pareil. Ils sont scandinaves tous les deux, mais le finlandais est plus soigneux que son cousin. Et cela saute aux yeux dès les premiers mètres. Passé la frontière, ce sont les mêmes maisons que de l'autre côté, mais c'est bien plus en désordre. Pèle mêle, on va trouver des maisons (toujours en bois, toujours ocres) mais entourées de bric et de broc. On peut trouver des vieux bus rouillés, du bois coupé (souvent, et beaucoup, ce qui peut se comprendre), des voitures posées ça et là, des matériaux de construction, des motoneiges (ou skidoo pour les amateurs éclairés) parfois posées là comme si l'été avait surpris le conducteur et qu'il avait décidé de la laisser là, dans son jus, et de la récupérer l'hiver prochain. Ce sentiment d'abandon est d'autant plus vrai que la scène se répète au fil des (nombreux) kilomètres que nous parcourons... Mais bon sang, sont-ils si riches qu'ils considèrent leur skidoos comme des consommables dont on peut disposer à sa guise et les jetter une fois l'usage terminé ? Cela reste une interrogation.

Enfin, passons.

Donc, à force de voir les mêmes décors défiler, on se rend vite compte que le cercle polaire, partie norvégienne, ne met pas en valeur l'esprit nordique (design, simplicité, élégance, etc.). Bien au contraire. Et cela déconcerte.

Puis on arrive à Honninsvåg. Vous voyez ce que c'est ? Non ? En gros, vous prenez quelques bicoques sans aucune originalité, vous y ajouter un port des plus simples mais capable d'accueillir des paquebots qui vomissent leurs passagers tous les jours, sans discontinuer et avec une régularité qui frise le mauvais goût, vous y accolez des industries en piteux état, vous y collez quelques magasins de souvenirs dont les prix feraient pâlire un marchand du temple, vous y ajoutez une station essence qui suit le même principe, un supermarché dans la même veine et au milieu de tout cela, un propriétaire qui détient le tout et sans vergogne s'en met plein les fouilles. Il vous vend l'essence au plus cher, tous les biens de consommation au plus cher, et tant qu'à faire, ils vous vend le crabe à 80 Euros les 100 g. Et pourquoi s'en priver ! Tous les touristes qui débarquent viennent profiter du lieu et payent sans broncher, au plus grand bonheur de notre petit Mogul local. Mais bon, c'est de bonne guerre. Certains appellent ça l'attrait du cap Nord. D'autres une belle poule aux oeufs d'or. Moi je qualifierai le tout de très bon business (pensez, le boulanger, à lui tout seul et en faisant une simple calcul, doit réaliser environ 1 million de chiffre d'affaires, sans devoir se battre ni chercher ses clients ou devoir assurer une qualité particulière, et le tout sans concurrence. Le paradis du boulanger en quelque sorte...). Alors, avec tout ça, est-ce que ça vaut la peine de voir Honninsvåg ? Je suis sûr que vous trouverez la réponse.

Donc passons.

De notre côté, nous avons eu la chance de loger dans une maison au bord de l'eau, littéralement au bord de l'eau, à côté de pêcheurs amateurs qui tous les jours allaient chercher leurs 100 à 200 kg de poisson, et à la ligne, s'il vous plaît. Quand nous sommes arrivés, c'était la fin de la journée. La maison était particulièrement jolie, bien agencée, et sur le moment nous sommes tombés sur le charme de la vue, de l'ambiance et du lieu. Comme vous l'a raconté Antoine, nous avons conquis notre cap Nord à une heure très matinale et sur le retour, nous avons décidé de simplement revenir à la maison et d'en profiter. Mal nous en a pris : rapidement nous sommes assaillis de touristes qui viennent découvrir les joies du massacre des crabes que les tauliers (tous employés du petit Mogul) se font un plaisir de leur faire manger une fois le rituel de l'ouverture du crabe (qui n'en demandait pas tant) terminé. Situation quelque peu cocasse, parfois sujette à des malentendus avec des touristes qui débarquent dans la maison en pensant y trouver dieu sait quoi.

Mais passons.

Par contre, une fois Honninsvåg passée et notre montée vers le cap Nord entamée, là les choses deviennent différentes. C'est un paysage quasi lunaire que nous découvrons, une sorte de Mont Ventoux ou de Bonnette sur le toit du monde. Fascinante contrée où se mèlent lacs, roches et vestiges neigeux du dernier hiver. Il est 4h du matin, le soleil est toujours aussi présent, nous sommes seuls et la route s'offre à nous comme un amour à sa destinée, ouvert et sans restriction. Nous roulons libres vers notre objectif, pas de voiture, pas de camping car, pas de moto, pas de cycliste, pas de piéton, rien à part des rennes et nous. Ce n'est plus de la joie, c'est un plaisir orgiaque et c'est empli de cette sensation que nous pénétrons dans le périmètre offert du cap nord. Et là encore, autre sensation. Tel un troupeau au repos, les campings cars nous font face et semblent paisiblement se complaire de leur immobilité, ce qui contraste avec leur nature prétendument nomade. Nous rentrons dans le parc aux bestiaux alors que tout le monde dort (ou presque). Et qu'elle ne fut pas notre surprise d'y trouver... Mais ça vous le savez déjà, alors pas besoin d'en rajouter.

Le lendemain nous partons. Retour en arrière, retour dans les terres norvégiennes et surtout, retour dans les fjords. Je ne sais que trop que le très beau n'est pas encore atteint (Lofoten, tenez vous bien , on arrive...), mais que penser de cette Norvège dont la géographie si particulière révèle une contrée aux 50'000 îles ? Dans le tas, on trouve de tout, des toutes petites comme des plus grosses, mais toujours un accès à la mer. La beauté magique des fjords... On les contourne, on les longe, on les traverse, on les savoure, mais tout le temps on les voit, on les ressent et on se plaît à penser que ma foi, vivre dans de telles contrées ne doit pas être si désagréable. Cela est d'autant plus vrai que la plupart des maisons sont (très) souvent au bord d'un plan d'eau, qu'ils soit d'eau douce ou de mer. Cette relation à l'eau semble si naturelle, si simple que je commence à mieux comprendre ce qui fait l'essence même des habitants de ce pays géographiquement si fascinant. Plus petit que la France en surface (et bien moins peuplé), il n'en reste pas moins un étrange objet de désir dont l'attrait est bien plus marqué que je ne l'aurai veu. Après avoir traversé autant de pays , il devient facile pour nous de lister ceux qui en valent la peine et de ses rendre compte que le soleil ne brille pas pareil partout. Si on vous demande, je vous suggère de mettre en avant la Pologne, la Letonie et, même si certains détails peuvent surprendre de prime abord, la Norvège (sans hésiter). Et encore, je la mets en 3 pour l'instant, car je n'ai rien vu des Lofoten. Et pourtant, avec le peu qu'on a pu voir, ce pays possède des paysages à la beauté hypnotisante que bien des pays rêveraient de s'accaparer. Et aussi beaux soient-ils, ces paysages restent quelque part emprunts de mystères dont certains font la part belle aux légendes Vikings. Tout un programme.

Vivement la suite.

[diplomate83]

oui comme tu dis vivement la suite

[scharrach]

Merci trop bon vos retours


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[SMILYTY]

NordKapp J15
Sarnes (NO) - Storslett (NO) 420 km
71°01 N - 69°76 N

Une vrai grande nuit nous a remis en forme pour le départ vers la 2 Ème partie de ce voyage extraordinaire…
Levé à 6.30 avec un soleil omniprésent, un ciel bien bleu et une température de 16°…

Un petit dej digne des plus grands hôtels (normal, on était chez nous et nous l’avons préparé avec amour…), nettoyage de la maison et chargement des motos.

Let’s Go pour une série de fracture de rétine permanente !!!!
On pars donc à 8.45 de notre maisonnette non pas sans avoir chaleureusement salué nos nouveaux amis (d’un jour) pêcheurs et en leur laissant le reste de nos victuailles que nous ne pouvons transporter (frais, liquides…)

La route commence par ce fameux tunnel à -200m sous la mer ou la températures descend jusqu’à 6°….
Et elle continue en longeant le Fjord.

J’ai passé la main officiellement à JeanFi pour ouvrir le convoi. Oui, j’ai rédigé les roadbooks de la montée et lui, ceux de la Norvège.
Je reprendrais la main en Suède, le pays d’une partie de ma famille et de mes ancêtres …

Donc les 3 mousquetaires se cales au régulateur à 83 km/h et le temps passe doucement, doucement…
Quelques rennes nous font ralentir mais ces bestioles sont plus souvent dans les « prés » rocailleux de part et d’autre de la route que sur le goudron lui même…

À m’en donné, un taxi siglé TaxiNorsKapp apparaît dans nos retros… il nous rattrape énergiquement et se met à nous suivre…
Puis, à un autre m’en donné (2 ou 3 minutes), il clignote et commence une manœuvre de dépassent du trio.
Nous nous rangerons sagement sur le bord de la route (en clignotant nous aussi pour bien lui faire comprendre qu’il peut y aller sans craintes), et il nous double assez énergiquement…
Ni une ni deux, nous nous ne servons de lièvre et lui embrayons le pas (enfin les roues…)
Nous le suivrons à un rythme soutenu (sans exagérer bien sûr- mais un bon rythme de Multifadas) et nous remarquons que notre heure d’arrivée sur le GPS commence à fondre comme neige au soleil…
Bonne affaire !!!!

À Olderfjord, il y a des travaux à l’entrée du village et un feu de chantier… un bus et plusieurs véhicules attendent déjà.
Le taxi se range sagement derrière le dernier véhicule de la queue, nous le doublons sagement en lui faisant un grand signe de la main pour le remercier de nous avoir ouvert la route. Il nous rend un super sourire et un signe de la main…
C’est bien de faire confiance au locaux, qui plus est, professionnel de la seule route qui longe ce Fjord (presque 100km…)
Bonne affaire.

Nous tournons à droite à la sortie du village pour prendre la E6 qui doit nous emmener à notre prochaine étape, Storslett.
Le temps se gâte et le ciel change de couleur. Du bleu il passe au blanc, et côté gauche, il est même très noir.
La température passe de 18° à 15° puis même à 12°.
Nous ne roulons qu’entre 120 et 330 m d’altitude et pourtant, tous les bords de route et les champs, collines et autre butes sont couvertes de neige assez épaisse.
Nous sentons bien le frais sous nos équipement Atacama que Ducati a bien voulu nous offrir pour ce voyage…

Petit arrêt dans une station service pour faire le plein, et là, ma moto ne veut plus démarrer…
Merdoum…
La batterie ne tient manifestement plus la charge et j’ai du oublier d’éteindre la moto pendant mon plein…
Alors, au secours Karim, et il dégaine son booster pour mettre un gros coup de pied au cul à ma batterie et faire redémarrer la bête.
Par la suite, je ferai bien attention d’éteindre ma machine complètement à chaque arrêts.
Elle ne me fera plus de caprice pendant toute la journée…
Jusqu’au prochain….

Plus on avance, plus le fond de l’air est frais. Même très frais.
Décision commune, de s’arrêter et de rajouter une couche sous le blouson, une cagoule (pour moi, les garçons sont déjà équipés en permanence) et une paire de gants chauds.

Nous profitons de cette pause sur une piste d’hélicoptère, au bord d’un bras de rivière qui vient se jeter dans le fjord avec un fort courant, pour casser une petite croûte, faire quelques photos, et écouter le cri des oiseaux qui pullulent au bord de la mer.
Il y en a même un qui a fait un nid à côté de la piste d’atterrissage, et trois œufs attendent sagement d’éclore.
Un chouette moment…

Emmitouflés, poignées chauffantes en marche (et pour moi, la selle aussi), nous reprenons la route.
Il fait 12°.
Le temps est menaçant, et nous recevrons cinq ou six gouttes de pluie qui ne vont pas arrêter des Multifadas en vadrouille…

Le roadbook de JeanFI est très bien construit et il nous fait éviter tous les tunnels en passant par-dessus ou autour des montagnes, que ces derniers traverse en ligne droite par-dessous.

Nous profitons de superbes vues sur le fjord même si la visibilité n’est pas top et que le plafond est très bas.

Petite halte sur un parking qui surplombe le golf, juste en face de l’île de Spildra qui a été un lieu important pendant la guerre, ou manifestement beaucoup de prisonniers allemands ont été liquidés par leur propre armée… à méditer …

Il fait 10°. J’ai un doigt dans le bout commence à avoir froid, même avec les poignées chauffantes, alors j’enfile une paire de gants de soie et tout de suite ça va beaucoup mieux.

La descente de ce point culminant (qui n’est qu’à 350 m d’altitude - même si on a l’impression d’être à plus de 2500 m (chez nous) se fait sans encombres.
Nous traverserons plusieurs plusieurs zones de Chantier qui nous feront notre session Offroad de la journée.

À 15h, nous arriverons dans notre maison réservée sur Booking, une jolie maison typique, blanche, en bois, à la sortie de la petite ville de Storslett, au bord de la nationale.

Prise de possession des chambres, routine habituelle (lessive, douches, branchement de tous les accessoires à recharger…)
Il fait 12° et il commence à pleuvoir.
Très sympa à la pluie Norvégienne qui a attendu que nous arrivions, et que nous soyons à l’abri avant de tomber.

En face de la maison, il y a un supermarché et un centre commercial (tout petit…)
Alors on va faire 3 courses pour le petit dej du matin et on passe dans un VineMonopolet, pour prendre une bouteille de blanc pour l’apéro et 2 bouteilles pour demain soir..
(On est invité chez Jérôme, un de mes amis, qui nous accueille chez lui pour la nuit à Tromse ..)
En fait, en Norvège, les alcools (sauf la bière) sont tous vendus dans des boutiques dont l’état a le monopole et il n’y a qu’eux qui peuvent en vendre.
C’est pour réguler et maîtriser la vente de ce liquide (de tous les degrés possibles), a des heures spécifiques et dans des lieux spécifiques.
Pareil qu’au CapNord, les vins sont au même pris qu’en France, voir quelques centimes de moins !
Alors ne me parlez plus d’alcool cher en Norvège !
Sauf au restaurant ou la, ils pratiquent des prix de fous !
55/75 € la bouteille d’un vin plutôt ordinaire de bonne gamme …

Justement, après les courses, nous buvons l’apéro à la maison avant d’aller au restau.
Debrief, brief, et refaisons le monde…

À 19.30, on se pointe dans un restau, il y en a que 2 ici, et on commande de l’agneau avec un gratin de PdT…
Un régal .
La dessus, une bouteille de blanc qui nous coutera 47€… calmés….
Suivi par un dessert typiquement de chez nous, crème brûlée et fondant au chocolat. Très bon !

Retour at home autour de 22.30.
On est toujours au dessus du cercle polaire et il fait encore plein jour 23h !!

Appairage des casques car le « mesh  »a du mal à fonctionner correctement…

Puis certains ont les yeux qui papillonnent et les autres aussi.
Au lit !!!

Demain on glisse sur Tromse !!

To be continued ….


















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[papagayo58]

Quelle vérités Poiutz!

Effectivement le merveilleux voyage que vous effectuez est assez déstabilisant. Passer de grandes étendues boisées avec des lignes droites interminables aux routes virevoltantes à souhait, passer de milieux sauvages comme il est rare d'en trouver aujourd'hui à des lieux hyper touristiques comme Nordkapp, Lofoten ou autre fjord où le tourisme de masse y fait rage est à accepter. Soyez à contre courant du touriste lambda dont vous ne faites pas parti et profiterez plus intimement de ces lieux magiques, continuez à faire de belles rencontres.

Merci à tous les trois.

[Ricou57]

Quel plaisir de prendre confortablement tous les jours son café en lisant vos CR qui nous font bien rêver
Je retiens le mini booster emporté par Karim qui s’avère bien utile dans les contrées reculées, évitant de fait une intervention assistance toujours chronophage et perturbante. Il est à remarquer que nos batteries sont relativement fragiles à la lecture de témoignages fréquents sur le sujet…
En espérant que ce problème ne se reproduise pas trop souvent, éclatez vous bien les rétines et ride safe !!

[SMILYTY]

NordKapp J16
Sarnes (NO) - Tromse (NO) 275 km
69°76 N - 69°39 N

Nuit humide… je dirais même
Plus, il est tombé des tonnes de pluie…
Réveil à 7.00 et il pleut encore avec dynamisme…
On va être mouillés today …

Petit dej un peu dépités devant la fenêtre de la cuisine par laquelle on peut voir la pluie qui tombe sans cesse…
Il fait 8° ressenti 6°… c’est pas chaud…

Bouclage des affaires, chargement des motos et let’s go pour de nouvelles aventures !

Aventures humides today!!
La pluie ne nous a pas lâché et ce trajet nous a permis de faire des constats hautement désespérants !! :
- les bottes T7Dry d’Alpinestar ne sont absolument pas étanches (contrairement aux détails de la fiche technique)
- Mes gants Five, donnés pour Étanches et Chaud ne sont ni étanches ni chauds par temps humide
- Les casques Schuberth E2 ne le sont pas non plus… et pourtant le fabriquant te dit que oui !
La buée se forme vite à l’intérieur et de l’eau coule à l’intérieur de la visière …
Pas glop tout ça …

La route nous a fait longer les fjords qui doivent être superbe au soleil, avec un peu de lumière…
Ce sera pour une prochaine fois car sous la pluie et avec le plafond si bas, on a pas pu voir grand chose et encore moins profiter !
L température n’est pratiquement pas montée…
Espérons que ce sera mieux demain !
La météo nous dit oui, mais je ne crois que ce que je vois…

L’escale du jour est organisée chez Jérôme, un ami qui est tombé amoureux d’une Anglo-Norvégienne et qui est parti habiter là haut.
Il habite à 35 km de Tromse, à 15 minutes de l’embarcadère de notre premier ferry inter îles.

Nous nous arrêtons à l’entrée de Tromse, congelés et trempés, dans une station pour sustenter nos machines.
Il pleut toujours et cela conditionnera la suite des événements..
Nous ne prenons pas le temps de visiter la ville qui grouille de bus, voitures, piétons sous parapluies et emmitouflés dans leurs polaires…
Il fait toujours 10°.

On suit le Road book et il nous fait plonger dans un tunnel (on a tous cru que l’on rentrait dans un parking!!) et la, black out total pour tous nos GPS..
Normal me direz vous, on est sous la terre !
Dans ce tunnel, qui est très long et en toile d’araignée sous la montagne de la ville, il y a plusieurs rond points!!
Nous n’avons jamais vu cela…
C’est à si perdre !
Et à la sortie, on se retrouve sur un port un peu délabré et nos GPS sont toujours en vrac…

Un stop, un coup de fil à un ami, et Jerome nous donne la clef de la sortie…
Les 35 km sont avalés rapidement et on arrive chez lui.
Le tableau est saisissant !!!

Une superbe maison en bois, perchée sur une butte avec un gazon verdoyant, au bord de l’eau, et surtout au bord d’une plage de sable blanc.
L’eau a des couleurs de dégradé de bleu, il y a des îlots un peu partout…
C’est tout simplement magnifique.
On appelle ce coin la Caraïbes du Nord . Et c’est peu dire !!!

Bon il pleut et il fait froid mais c’est magnifique !!

Et Jérôme nous a accueillis comme des princes !
Au retour du boulot de sa chérie, Sophie, nous nous sommes attablés vers 16.00 (c’est l’heure normale pour le lunch ici) et il nous a préparé que des bonnes choses..
Nous avons dégusté du saumon, du haddock séché, des salades différentes (au carotte et aux herbes, à la Grecque…), un gâteau salée Algero-Maroco-Spano-PiedNoiro-Franco-Norvegien (la recette spéciale de l’arrière grand mère Julie de Jérôme) et de la baleine !
Oui, de la baleine sous 2 formes :
- Séchée , qui ressemble à des lamelles de bœuf tant de visu que de goût
- Fraîche, avec une pincée de gros sel.
Cette dernière est vraiment exquise et surprenante ! En bouche, au mâché, c’est comme de la viande crue, et au goût, c’est du poisson !
Une expérience culinaire déroutante et tellement fine !
Un grand merci à nos hôtes pour cette belle découverte et ce moment de partage exceptionnel!
Les discussions en Franglais (Sophie ne parle pas Français ) ont tournées autour des traditions Norvégiennes, des différents boulots de Jérôme (Marin, Skipper, Capitaine, Pêcheur…)…
On s’est régalé dans tous les sens du terme !
Pendant ce temps, nos affaires séchaient tranquillement dans le corridor dédié…
Ici, l’hiver court de fin Octobre à mi mai et la nuit est omniprésente de décembre à Avril avec au plus court, 3 petites heure où le soleil est à peine voyant si le ciel est bien dégagé. S’il ne l’est pas, il fait nuit noire avec de la neige de partout!

Jérôme cultive des légumes comme il peut dans son potager qui ne vit qu’entre Juin et fin Août.
Ça ne laisse pas beaucoup de temps pour la production!

Nous avons vérifié les horaires du ferry de demain et manque de bol, le bateau que nous devions prendre a 8.15 ne sera pas.
Nous embarquerons à 10.30 et cela fout en l’air complètement l’organisation de la journée prochaine..
Prévision d’arriver à l’hôtel autour de minuit ! Un programme plutôt pas trop réjouissant et surtout pas reposant!
On verra demain …

Ensuite, pour nous faire découvrir son environnement, Jérôme nous a emmené à 7km de chez lui, sur une île voisine (Sommaroy) et nous avons fait une balade sur une montagnette (100m de dénivelé).
Nos rétines ont été fracturée par la beauté de ces lieux… (je vous laisse apprécier par vous même les photos de cette petite marche de 2h..)
On est monté au premier sommet de la montagnette, à pied, avec nos chaussures absolument pas adaptées au terrain.. mais ça la bien fait !
On comprend vite pourquoi ce coin porte le nom de la Caraïbes du Nord..
Encore un must !
Nous sommes rentrés à 20.30, le soleil commence à sortir des nuages et nous prenons l’apéro dehors, dans le jardin.
JeanFi a dégainé son drone pour faire des photos et vidéo inoubliables pour nous et pour nos hôtes…
Quel pied !!!!
Je suis descendu à la plage pour mettre ma main dans l’eau.
Elle est très froide (à peine 6°) et étonnamment, elle est peu salée. Mais d’une limpidité incroyable !
J’ai profité de la marée basse pour marcher un peu sur le sable blanc composé essentiellement de carcasses de coquillage .
Fantastique !

À 22.30, il fait plein jour et le ciel commence à devenir bleu …
Nous préparons le repas tous ensemble, après avoir allumé un feu de cheminée…
Nos bottes sont en train de sécher dans le dressing où Sophie a eu la gentillesse de monter le chauffage au sol… les bottes ont été remplies de papier journal pour absorber l’humidité résiduelle. Espérons qu’elles soient sèches demain matin !

En fait, on aurait dû prévoir 1 semaine de repos dans ce paradis!
Je reviendrais ! Garantie !

On refait le monde tous les 5 jusqu’à minuit… et à minuit, on constate que le soleil de minuit est bien là !!!!
Nous aurons fait le débriefing, le briefing pour demain, et encore pris plein de photos de ce moment magique

On passe à table à 00h30 pour dîner une salade thaï façon Jérôme composée de Baleine (encore ce met excellent) cuite comme une cote de bœuf
Je suis fan, c’est excellent !!!

En dessert, je chef Jérôme nous a préparé une tarte aux poires amandes accompagnée d’une confiture de framboises du jardin.
Une tuerie ! Vraiment !!!!

Mais je suis très fatigué à cette heure avancée de la nuit en plein jour !!!!

Alors à la fin du repas, je file me coucher, comme tout le monde…
Demain, c’est dimanche alors grasse mat pour tous !
On décoléra à 11.00 pour un ferry à 12….

Et le repas finira à 2.15 du mat…
Avec un soleil de plomb et des couleurs superbes sur le fjord alentour….
On a encore passé une journée/nuit incroyable …
Amazing !!!!

Sophie, Jérôme, merci pour votre accueil exceptionnel…
Vous êtes des z’amours !!!!


To Be continued …






































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[scharrach]

Merde pas cool les équipements pas étanche
Va falloir trouver des sur gants et sur bottes. Pluie et froid c’est le pire en moto (ah bon y a la neige…)
Heureusement que vous avez trouvé un superbe point de chute chaleureux dans tous les sens du terme


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