Et finalement Jean Fi est convaincu et va monter des pneus off road ?
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NordKapp … Les CR
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scharrach
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Re: NordKapp … Les CR
Top de te lire merci pour ce partage qui fait frissonner quand tu racontes ton tout droit
Et finalement Jean Fi est convaincu et va monter des pneus off road ?
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Poiuzt
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Re: NordKapp … Les CR
Nous avons eu la chance de traverser les.pays baltes. Le 1er de ces 3 pays, à savoir la Lituanie, se situe juste après la Pologne et on sent qu'entre cette dernière et la Lituanie la frontière est fine. Si l'architecture des maisons diffère quelque peu, les maisons lituaniennes étant plutôt petites et en briques de qualité assez médiocre (manifestement les Polonais ont mieux su utiliser les fonds européens), si l'infrastructure de ce pays semble maintenue mais quelque peu décrépite (et là encore, manifestement, les Polonais ont su mieux utiliser les fonds européens), il n'en reste pas moins que ce pays peu ou prou reprend exactement les mêmes codes que ceux appliqués en Pologne : des maisons bien entretenues, des jardins soignés, des églises démesurées et donc un certain penchant pour la réligion. Et même si d'aucuns pensent que j'ai une obsession sur les jardins et les maisons, en réalité, comme on a traversé le pays et qu'on est passé par les routes (et les pistes), qu'elles soient de campagne ou de ville, on a pu visualiser (un peu) la Pologne, tout comme on a pu visualiser (un peu) la Lituanie. On les a traversés et au fur et à mesure des paysages qui défilaient, la lumière se fait un peu plus forte et la vision prend forme. Ce qui ressort, en tout cas, c'est que la Lituanie est petite, relativement peu peuplée (et cela se sent) et probablement le plus pauvre de 3 pays.
Évidemment je ne dis pas que nous avons compris ce que la Pologne ou la Lituanie sont réellement. Nous les avons juste traversés et étonnamment, nous découvrons que ces pays qui nous paraissent si lointains et pourtant si proches, sont en fait confrontés exactement aux mêmes problématiques que nous et qu'ils ont trouvé des solutions qui, semble-t-il, font leurs preuves. Ainsi comment expliquer que sur les centaines de kilomètres durant lesquels nous avons pu nous rendre compte des réalités tangibles du terrain, comment expliquer, disais-je, que où que porte le regard nous soyons surpris par la propreté et la tenue exemplaire de l'environnement : pas un déchet, pas de choses qui traînent, pas de truc bizarre, juste un environnement soigné et entretenu. Or cet environnement, propriété de tous au final, qu'on soit polonais ou lituanien, il semblerait que d'un côté ou de l'autre de la frontière on ait exactement les mêmes principes et qu'on les applique sans exception.
Quelqu'un a un jour dit que les frontières n'étaient que la triste conséquence de trois vieux malades égocentriques qui se sont rencontrés un jour à Yalta. C'est probablement vrai et on voit bien qu'entre la Pologne et la Lituanie la frontière est réellement ténue. Cela dit, les choses changent réellement quand on commence à comparer les architectures et la taille des maisons. Alors de deux choses l'une, soit les lituanien sont très petits, soit les Polonais ont des goûts d'espace plus prononcés, mais il semble qu'entre les deux la notion de volume diffère. Pour le reste on est dans du blanc bonnet et bonnet blanc. Sauf que l'un a su mieux tirer profit des fonds européens et que l'autre, pour l'instant et à voir, n'a pas encore compris le mode d'emploi.
Et maintenant on découvre la Lettonie. Autre salle, autre ambiance. On sent que ce pays, d'une façon d'une autre, subit l'influence d'un grand frère slave qui, semble-t-il, a laissé quelques stigmates dans cette population et /ou ses infrastructures. Et cela se ressent réellement quand on le traverse. Les routes sont différentes (entre nous est-ce vraiment un point important, mais bon c'est un fait), les maisons sont différentes (beaucoup de bois contrairement à la Lituanie), la propreté est la même que chez ses deux voisins, la nature a un je-ne-sais-quoi de différent.
Bref, entrer en Lettonie, après avoir traversé la Pologne et la Lituanie, reste une expérience qui, lorsqu'elle est pratiquée de façon abrupte comme nous l'avons faite (en gros, on débarque comme des cowboys qui surgissent de l'horizon pour entrer dans un village qui n'avait jamais rien vu de tel, et dans certains villages que nous avons traversés, c'est même un euphémisme que de le dire), montre qu'en traversant ces pays baltes, ces fameux pays baltes que désormais je peux citer dans l'ordre géographique et sans me tromper, ils constituent réellement une bande à part, une espèce de tampon entre le monde slave et le monde occidental, avec ses travers, ses habitudes, sa prise de conscience environnementale. Ces pays baltes, disais-je, qui se tournent beaucoup vers l'Europe et tentent d'une façon d'une autre de lui ressembler sans pour autant se perdre dans une pensée calibrée. En tout cas, cela reflète un état d'esprit et mode opératoire qui s'avère extrêmement baltes (pour le coup). Mais alors que penser de la Lettonie. De façon très surprenante, au fur et à mesure que les routes et les kilomètres defilent, je me rends compte que nature ici prend une toute autre dimension, on pourrait même la qualifier de "nature à l'anglaise". Nous avons pu faire pas mal de pistes, nous avons pu admirer la nature depuis l'intérieur en traversant ses forêts, en traversant des villages typiques, et nous avons été éblouis par cette nature livrée à elle-même mais quand même entretenue. Vu de loin on a l'impression qu'elle est plus exubérante. Mais on y regardant de plus près, on se rend compte que tout est pensé, que l'homme y a mis sa main, mais d'une façon plus détachée, sans chercher à contraindre. Tout un art.
Tout comme la Pologne et la Lituanie, les maisons sont toujours bien entretenues, qu'importe la richesse de son propriétaire, et toujours dans une notion de cohabitation sereine avec la nature. Puis nous arrivons à Jurmula. Une sorte de station balnéaire, près de Riga, qui nous a charmés par la beauté de ses maisons, de ses paysages et de la philosophie qui semble régner sur place. Je ne saurais dire s'il fait bon vivre à Jurmula. Mais à voir la taille des maisons, leur emplacement et le sentiment que y vivre serait ma foi très agréable, je me dis que je ne dois pas être le seul à avoir compris le même truc et qu'au final ça semble être assez chouette ici. Ainsi, on trouve des lacs partout, des petits, des grands, des moyens et à chaque fois on va retrouver des maisons, des petites, des grandes, des très très grandes, des modernes, des plus anciennes, des plus traditionnelles, mais toutes avec leur accès soit à la mer, soit à la rivière, soit au lac. Qu'importe la nature de l'eau, tous profitent et on sent que cette station balnéaire, recouverte de forêt où les maisons se cachent entre les arbres et les lacs, on sent qu'il y a dans cette ville une qualité de vie qui semble bien agréable. Quand à Riga, nous l'avons traversée un peu trop vite. Même de la sorte, tout visiteur comprendra que cette ville est riche, pleine d'histoire, et manifestement très soucieuse de se montrer sur son meilleur jour au touriste qui, comme nous, la découvre pour la première fois.
Et nous voilà en Estonie. Étrange pays que l'Estonie. 1,4 millions d'habitants dont le 1/3 vit à Tallinn (la capitale). Résultat des courses : un pays vide, ou presque. Encore une fois, nous l'avons traversé et ... Forêt, forêt, forêt, quelques villages et une ville (la capitale). Étrange ville que Tallinn. Avec sa vieille ville dont le tourisme est bercé d'ambiance médiévale et dont la culture oscille entre influence slave et influence européenne, on sent que cette ville se donne des airs d'une capitale qui n'en a que le goût mais pas les racines. Et pourtant, fondée en 1219 par des danois (le mot Tallinn lui-même veut dire château danois), elle devrait se vivre comme une ville avec une histoire. Et pourtant, en 2024, elle ressemble à tellement d'autres villes, tellement d'autres capitales européennes que du coup elle en devient presque insipide.
Au final, après avoir traversé ces trois pays baltes, on se rend compte qu'ils ont leurs particularités, chaque pays ayant les siennes, et que cette petite portion de notre planète nous révèle que malgré tout, malgré les influences des uns et des autres, cette culture a su rester intègre. Quand on parle de l'Estonie, on se rend compte que c'est 1,4 millions de personnes qui parlent une langue unique, assemblée sur du finlandais ainsi que du russe et qui est maintenue vivante grâce à une très forte fierté nationale et une véritable volonté de la faire vivre coûte que coûte.
En synthèse, avec le recul, ces pays baltes que je ne voyais uniquement que sur les cartes sans en comprendre ni la teneur et encore moins la profondeur, m'ont surpris à plus d'un titre. Ils ont une vraie histoire, ils sont au centre de bien des convoitises, ils sont sujets à bien des influences, et pourtant ils ont réussi à s'extirper de leurs conditions prédéfinies et, en quelques année,s à faire un virage évolutif assez remarquable. C'est avec un petit pincement au cœur que je quitte ces pays, et notamment l'Estonie qui m'a laissé un profond souvenir de nature libérée. Place maintenant à la Scandinavie. Nous commençerons par la Finlande que nous aurons le plaisir de traverser dans tout son long par les pistes.
À suivre.
Évidemment je ne dis pas que nous avons compris ce que la Pologne ou la Lituanie sont réellement. Nous les avons juste traversés et étonnamment, nous découvrons que ces pays qui nous paraissent si lointains et pourtant si proches, sont en fait confrontés exactement aux mêmes problématiques que nous et qu'ils ont trouvé des solutions qui, semble-t-il, font leurs preuves. Ainsi comment expliquer que sur les centaines de kilomètres durant lesquels nous avons pu nous rendre compte des réalités tangibles du terrain, comment expliquer, disais-je, que où que porte le regard nous soyons surpris par la propreté et la tenue exemplaire de l'environnement : pas un déchet, pas de choses qui traînent, pas de truc bizarre, juste un environnement soigné et entretenu. Or cet environnement, propriété de tous au final, qu'on soit polonais ou lituanien, il semblerait que d'un côté ou de l'autre de la frontière on ait exactement les mêmes principes et qu'on les applique sans exception.
Quelqu'un a un jour dit que les frontières n'étaient que la triste conséquence de trois vieux malades égocentriques qui se sont rencontrés un jour à Yalta. C'est probablement vrai et on voit bien qu'entre la Pologne et la Lituanie la frontière est réellement ténue. Cela dit, les choses changent réellement quand on commence à comparer les architectures et la taille des maisons. Alors de deux choses l'une, soit les lituanien sont très petits, soit les Polonais ont des goûts d'espace plus prononcés, mais il semble qu'entre les deux la notion de volume diffère. Pour le reste on est dans du blanc bonnet et bonnet blanc. Sauf que l'un a su mieux tirer profit des fonds européens et que l'autre, pour l'instant et à voir, n'a pas encore compris le mode d'emploi.
Et maintenant on découvre la Lettonie. Autre salle, autre ambiance. On sent que ce pays, d'une façon d'une autre, subit l'influence d'un grand frère slave qui, semble-t-il, a laissé quelques stigmates dans cette population et /ou ses infrastructures. Et cela se ressent réellement quand on le traverse. Les routes sont différentes (entre nous est-ce vraiment un point important, mais bon c'est un fait), les maisons sont différentes (beaucoup de bois contrairement à la Lituanie), la propreté est la même que chez ses deux voisins, la nature a un je-ne-sais-quoi de différent.
Bref, entrer en Lettonie, après avoir traversé la Pologne et la Lituanie, reste une expérience qui, lorsqu'elle est pratiquée de façon abrupte comme nous l'avons faite (en gros, on débarque comme des cowboys qui surgissent de l'horizon pour entrer dans un village qui n'avait jamais rien vu de tel, et dans certains villages que nous avons traversés, c'est même un euphémisme que de le dire), montre qu'en traversant ces pays baltes, ces fameux pays baltes que désormais je peux citer dans l'ordre géographique et sans me tromper, ils constituent réellement une bande à part, une espèce de tampon entre le monde slave et le monde occidental, avec ses travers, ses habitudes, sa prise de conscience environnementale. Ces pays baltes, disais-je, qui se tournent beaucoup vers l'Europe et tentent d'une façon d'une autre de lui ressembler sans pour autant se perdre dans une pensée calibrée. En tout cas, cela reflète un état d'esprit et mode opératoire qui s'avère extrêmement baltes (pour le coup). Mais alors que penser de la Lettonie. De façon très surprenante, au fur et à mesure que les routes et les kilomètres defilent, je me rends compte que nature ici prend une toute autre dimension, on pourrait même la qualifier de "nature à l'anglaise". Nous avons pu faire pas mal de pistes, nous avons pu admirer la nature depuis l'intérieur en traversant ses forêts, en traversant des villages typiques, et nous avons été éblouis par cette nature livrée à elle-même mais quand même entretenue. Vu de loin on a l'impression qu'elle est plus exubérante. Mais on y regardant de plus près, on se rend compte que tout est pensé, que l'homme y a mis sa main, mais d'une façon plus détachée, sans chercher à contraindre. Tout un art.
Tout comme la Pologne et la Lituanie, les maisons sont toujours bien entretenues, qu'importe la richesse de son propriétaire, et toujours dans une notion de cohabitation sereine avec la nature. Puis nous arrivons à Jurmula. Une sorte de station balnéaire, près de Riga, qui nous a charmés par la beauté de ses maisons, de ses paysages et de la philosophie qui semble régner sur place. Je ne saurais dire s'il fait bon vivre à Jurmula. Mais à voir la taille des maisons, leur emplacement et le sentiment que y vivre serait ma foi très agréable, je me dis que je ne dois pas être le seul à avoir compris le même truc et qu'au final ça semble être assez chouette ici. Ainsi, on trouve des lacs partout, des petits, des grands, des moyens et à chaque fois on va retrouver des maisons, des petites, des grandes, des très très grandes, des modernes, des plus anciennes, des plus traditionnelles, mais toutes avec leur accès soit à la mer, soit à la rivière, soit au lac. Qu'importe la nature de l'eau, tous profitent et on sent que cette station balnéaire, recouverte de forêt où les maisons se cachent entre les arbres et les lacs, on sent qu'il y a dans cette ville une qualité de vie qui semble bien agréable. Quand à Riga, nous l'avons traversée un peu trop vite. Même de la sorte, tout visiteur comprendra que cette ville est riche, pleine d'histoire, et manifestement très soucieuse de se montrer sur son meilleur jour au touriste qui, comme nous, la découvre pour la première fois.
Et nous voilà en Estonie. Étrange pays que l'Estonie. 1,4 millions d'habitants dont le 1/3 vit à Tallinn (la capitale). Résultat des courses : un pays vide, ou presque. Encore une fois, nous l'avons traversé et ... Forêt, forêt, forêt, quelques villages et une ville (la capitale). Étrange ville que Tallinn. Avec sa vieille ville dont le tourisme est bercé d'ambiance médiévale et dont la culture oscille entre influence slave et influence européenne, on sent que cette ville se donne des airs d'une capitale qui n'en a que le goût mais pas les racines. Et pourtant, fondée en 1219 par des danois (le mot Tallinn lui-même veut dire château danois), elle devrait se vivre comme une ville avec une histoire. Et pourtant, en 2024, elle ressemble à tellement d'autres villes, tellement d'autres capitales européennes que du coup elle en devient presque insipide.
Au final, après avoir traversé ces trois pays baltes, on se rend compte qu'ils ont leurs particularités, chaque pays ayant les siennes, et que cette petite portion de notre planète nous révèle que malgré tout, malgré les influences des uns et des autres, cette culture a su rester intègre. Quand on parle de l'Estonie, on se rend compte que c'est 1,4 millions de personnes qui parlent une langue unique, assemblée sur du finlandais ainsi que du russe et qui est maintenue vivante grâce à une très forte fierté nationale et une véritable volonté de la faire vivre coûte que coûte.
En synthèse, avec le recul, ces pays baltes que je ne voyais uniquement que sur les cartes sans en comprendre ni la teneur et encore moins la profondeur, m'ont surpris à plus d'un titre. Ils ont une vraie histoire, ils sont au centre de bien des convoitises, ils sont sujets à bien des influences, et pourtant ils ont réussi à s'extirper de leurs conditions prédéfinies et, en quelques année,s à faire un virage évolutif assez remarquable. C'est avec un petit pincement au cœur que je quitte ces pays, et notamment l'Estonie qui m'a laissé un profond souvenir de nature libérée. Place maintenant à la Scandinavie. Nous commençerons par la Finlande que nous aurons le plaisir de traverser dans tout son long par les pistes.
À suivre.
Lee Diot existe, je l'ai rencontré.
C'est un insulaire...
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papagayo58
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Re: NordKapp … Les CR
Merci Poiuzt, merci au trio. Merci de prendre le temps de nous écrire, de nous décrire si justement les contrées traversées. 
Quelle bande de Fadas vous faites! Respect, vous avez tout mon respect. Rouler, rouler encore et prendre le temps de nous faire partager en live vos aventures.
Comment faire pour ne pas avoir plein d'images en tête. les CR sont d'une précision extrêmes. Vraiment
Que dire? Merci
Quelle bande de Fadas vous faites! Respect, vous avez tout mon respect. Rouler, rouler encore et prendre le temps de nous faire partager en live vos aventures.
Comment faire pour ne pas avoir plein d'images en tête. les CR sont d'une précision extrêmes. Vraiment
Que dire? Merci
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SMILYTY
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Re: NordKapp … Les CR
NordKapp J8
Viljandi (ES) - Tallin (ES) 170 km
58°21N - 59°43N
Départ 8.00 sans petit dej..
Une barre de céréales et une compote avalé sur le pouce en chargeant les
Motos …
Finalement, on a modifié le Road Book pour arriver tôt à Tallin et déposer les motos chez le DS (DucatiStore) local, chez qui nous avions commandé et payé nos pneus depuis 1,5 mois …
Sur la route, nous avons pris à droite, à m’en donné, pour faire une portion de notre RoadBook initial.
Le tour d’un lac superbe, sur la commune de Ardu, à 40 km au sud de Tallin .
Nous en profiterons pour faire une pause dans la nature et faire voler un peu le drone…
De bien belles images !
Le lac est magnifique et les couleurs se prêtent à des photos…
Miam …
Puis, pour ne pas louper le rendez vous, nous reprenons la route vers Tallin.
Arrivé chez le DS à 10.30, prise en charge des motos.
Nous quittons le DS avec un « Uber » offert par le responsable du DS (Merci à lui !!!!) direction l’hôtel.
Nous arrivons un peu trop tôt pour récupérer nos chambres…
On négocie Un peu et on a une chambre immédiatement pour se changer et laisser nos affaires ..
Les autres seront prêtes à 14h .
On paie quand même 30 balles pour pour avoir avancer le check-in de 3 h ..(10 balles de l’heure , ils ne se mouchent pas du pieds les Estoniens …)
On recommande un Uber pour filer dans le centre ville faire un peu de tourisme …
Ville complètement orientée sur le style médiévale, nous flânons dans les rues de la vieille ville…
Il y a un vrai attroupement sur la place principale avec une flopée d’enfants, tous habillés en blanc, qui chantes des trucs incompréhensibles pour nous, FrancoSuisses qui venons de loins et qu’inné comprenons rie au paroles ….
Mais l’ambiance est joyeuse, festive, et tous les gens sont heureux .
Ça fait du bien à voir !
Quelques rues plus loin, nous trouvons un restaurant avec une belle terrasse, qui propose des repas médiévaux élaborés par un chef triplement étoilé au Michelin..
On prends une table et on dégustera des mets excellents avec de la bière locale, artisanale et excellente !
Pour. Quelqu’un qui n’aime pas la bière, c’est vous dire si elles étaient bonnes ….
Karim prendra une salade composée de langoustes, poisson et salade …
Avec JeanFi, nous choisissons un plat local composé de saucisse de porc et d’agneau, du boudin d’ours et des légumes anciens préparés avec beaucoup de talent.
Nous nous régalons….
Il est 14. Et nous devons rentrer pour récupérer nos machines ..
Uber pour l’hôtel, on retraverse cette ville de Tallin avec des bouchons et ses piétons, vélos, trottinettes, et nous passons par l’hôtel pour :
- Récupérer nos chambres respectives et s’installer chacun dans son coin.
- Faire un petit morceau de lessive pour garder nos affaires toujours disponibles
- une petite sieste improvisée et tellement soudaine (pour tous les trois !) - après analyse, le relâchement du rythme que nous tenons depuis maintenant 8 jours en est la raison principale
- Remettre nos tenues de moto, bottes, gilets airbag, gants… (les casques et les clés des motos sont restées là-bas, chez le DS
Et re Uber pour traverser la ville et retourner chez Ducati.
Notre chauffeur est assez original…
Il est chauffeur privé à temps perdu et le reste du temps il donne des cours à la fac et il chante dans un groupe local… il nous chantera une petite chanson a cappella et nous fera écouter son groupe dans le poste de la voiture…
Nous aurons discuté pendant tout le trajet( en anglais) et machinalement, il prend la direction de l’aéroport et se présente devant le parking…
Et là, en cœur, tous les trois, nous lui précisons que ce n’est pas notre destination et qu’il faut reprendre un peu la route pour nous amener là où on veut aller…
Bonne rigolade!!!
Arrivés chez le DS,, nos motos sont prêtes.
Pour Jean FI , et pour moi, juste balles neuves ( nous avons gardé le choix d’une monte mixte : Pirelli STR à l’avant et continental TKC 70 à l’arrière) - on pense que c’est la monte parfaite pour ce type de voyage.
Pour Karim, également changement des pneus pour la même monte, remplacement du shifter sous garantie et installation d’un nouveau caoutchouc de sélecteur.
Nous en avons profité pour tous les trois faire, modifier le réglage de notre guidon et le passer en mode enduro. Cela nous facilitera la vie pendant les sessions de OffRoad que la Finlande nous réserve…
Et aussi pour le TET au Danemark, en Allemagne, en Hollande, en Belgique…
En Norvège, nous ferons que de la route.
Nous procédons à la calibration des pneus neufs et nous prenons la route pour l’hôtel.
Les motos dormiront ce soir en plein air, sur un parking, car contrairement à ce que nous a annoncé Booking.com (notre centrale de réservation) l’hôtel n’a pas de garage.
Il n’a pas de restaurant non plus…
Heureusement, les chambres sont plutôt confortables, et ça fera bien l’affaire pour une nuit.
Nous profitons de la piscine intérieure et du sauna avant d’aller dîner dans un restaurant grill, non loin de l’hôtel.
Un très bon repas, servi par une jeune et jolie blonde Estonienne.
Morceaux de pain à l’ail avec une crème mayonnaise - wok de poulet et légumes , plus quelques frites pour moi.
Les garçons vous diront eux-mêmes ce qu’ils ont mangé, je n’ai absolument pas fait attention à ce détail. Nous étions partis dans des discussions philosophiques qui nous ont accompagné tout le long du repas et tout le long du chemin qui nous a ramené à l’hôtel( 10 minutes à pied)
Petit passage par la plage avant de rejoindre chacun nos chambres pour une nuit bien méritée.
Il est 22h30 et il fait jour comme chez nous à 18h..
Impressionnant!
Chacun retourne dans sa chambre et nous nous retrouverons demain pour la traversée du golfe de Finlande, avec un ferry à 10h.
Ça y est, la première partie de ce Road trip est terminée, et nous allons attaquer la seconde avec une excitation sans commune mesure…
J’espère que la météo sera avec nous!
To be Continued…
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Viljandi (ES) - Tallin (ES) 170 km
58°21N - 59°43N
Départ 8.00 sans petit dej..
Une barre de céréales et une compote avalé sur le pouce en chargeant les
Motos …
Finalement, on a modifié le Road Book pour arriver tôt à Tallin et déposer les motos chez le DS (DucatiStore) local, chez qui nous avions commandé et payé nos pneus depuis 1,5 mois …
Sur la route, nous avons pris à droite, à m’en donné, pour faire une portion de notre RoadBook initial.
Le tour d’un lac superbe, sur la commune de Ardu, à 40 km au sud de Tallin .
Nous en profiterons pour faire une pause dans la nature et faire voler un peu le drone…
De bien belles images !
Le lac est magnifique et les couleurs se prêtent à des photos…
Miam …
Puis, pour ne pas louper le rendez vous, nous reprenons la route vers Tallin.
Arrivé chez le DS à 10.30, prise en charge des motos.
Nous quittons le DS avec un « Uber » offert par le responsable du DS (Merci à lui !!!!) direction l’hôtel.
Nous arrivons un peu trop tôt pour récupérer nos chambres…
On négocie Un peu et on a une chambre immédiatement pour se changer et laisser nos affaires ..
Les autres seront prêtes à 14h .
On paie quand même 30 balles pour pour avoir avancer le check-in de 3 h ..(10 balles de l’heure , ils ne se mouchent pas du pieds les Estoniens …)
On recommande un Uber pour filer dans le centre ville faire un peu de tourisme …
Ville complètement orientée sur le style médiévale, nous flânons dans les rues de la vieille ville…
Il y a un vrai attroupement sur la place principale avec une flopée d’enfants, tous habillés en blanc, qui chantes des trucs incompréhensibles pour nous, FrancoSuisses qui venons de loins et qu’inné comprenons rie au paroles ….
Mais l’ambiance est joyeuse, festive, et tous les gens sont heureux .
Ça fait du bien à voir !
Quelques rues plus loin, nous trouvons un restaurant avec une belle terrasse, qui propose des repas médiévaux élaborés par un chef triplement étoilé au Michelin..
On prends une table et on dégustera des mets excellents avec de la bière locale, artisanale et excellente !
Pour. Quelqu’un qui n’aime pas la bière, c’est vous dire si elles étaient bonnes ….
Karim prendra une salade composée de langoustes, poisson et salade …
Avec JeanFi, nous choisissons un plat local composé de saucisse de porc et d’agneau, du boudin d’ours et des légumes anciens préparés avec beaucoup de talent.
Nous nous régalons….
Il est 14. Et nous devons rentrer pour récupérer nos machines ..
Uber pour l’hôtel, on retraverse cette ville de Tallin avec des bouchons et ses piétons, vélos, trottinettes, et nous passons par l’hôtel pour :
- Récupérer nos chambres respectives et s’installer chacun dans son coin.
- Faire un petit morceau de lessive pour garder nos affaires toujours disponibles
- une petite sieste improvisée et tellement soudaine (pour tous les trois !) - après analyse, le relâchement du rythme que nous tenons depuis maintenant 8 jours en est la raison principale
- Remettre nos tenues de moto, bottes, gilets airbag, gants… (les casques et les clés des motos sont restées là-bas, chez le DS
Et re Uber pour traverser la ville et retourner chez Ducati.
Notre chauffeur est assez original…
Il est chauffeur privé à temps perdu et le reste du temps il donne des cours à la fac et il chante dans un groupe local… il nous chantera une petite chanson a cappella et nous fera écouter son groupe dans le poste de la voiture…
Nous aurons discuté pendant tout le trajet( en anglais) et machinalement, il prend la direction de l’aéroport et se présente devant le parking…
Et là, en cœur, tous les trois, nous lui précisons que ce n’est pas notre destination et qu’il faut reprendre un peu la route pour nous amener là où on veut aller…
Bonne rigolade!!!
Arrivés chez le DS,, nos motos sont prêtes.
Pour Jean FI , et pour moi, juste balles neuves ( nous avons gardé le choix d’une monte mixte : Pirelli STR à l’avant et continental TKC 70 à l’arrière) - on pense que c’est la monte parfaite pour ce type de voyage.
Pour Karim, également changement des pneus pour la même monte, remplacement du shifter sous garantie et installation d’un nouveau caoutchouc de sélecteur.
Nous en avons profité pour tous les trois faire, modifier le réglage de notre guidon et le passer en mode enduro. Cela nous facilitera la vie pendant les sessions de OffRoad que la Finlande nous réserve…
Et aussi pour le TET au Danemark, en Allemagne, en Hollande, en Belgique…
En Norvège, nous ferons que de la route.
Nous procédons à la calibration des pneus neufs et nous prenons la route pour l’hôtel.
Les motos dormiront ce soir en plein air, sur un parking, car contrairement à ce que nous a annoncé Booking.com (notre centrale de réservation) l’hôtel n’a pas de garage.
Il n’a pas de restaurant non plus…
Heureusement, les chambres sont plutôt confortables, et ça fera bien l’affaire pour une nuit.
Nous profitons de la piscine intérieure et du sauna avant d’aller dîner dans un restaurant grill, non loin de l’hôtel.
Un très bon repas, servi par une jeune et jolie blonde Estonienne.
Morceaux de pain à l’ail avec une crème mayonnaise - wok de poulet et légumes , plus quelques frites pour moi.
Les garçons vous diront eux-mêmes ce qu’ils ont mangé, je n’ai absolument pas fait attention à ce détail. Nous étions partis dans des discussions philosophiques qui nous ont accompagné tout le long du repas et tout le long du chemin qui nous a ramené à l’hôtel( 10 minutes à pied)
Petit passage par la plage avant de rejoindre chacun nos chambres pour une nuit bien méritée.
Il est 22h30 et il fait jour comme chez nous à 18h..
Impressionnant!
Chacun retourne dans sa chambre et nous nous retrouverons demain pour la traversée du golfe de Finlande, avec un ferry à 10h.
Ça y est, la première partie de ce Road trip est terminée, et nous allons attaquer la seconde avec une excitation sans commune mesure…
J’espère que la météo sera avec nous!
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Que du bonheur avec ma Multi et les Multifadas !!!!
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diplomate83
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Re: NordKapp … Les CR
on ne vous remerciera jamais assez pour vos CR et billets d'humeur. Vos partages font du bien et nous permettent à nous aussi de voyager un peu.
@Antoine : c'est bon le boudin d'ours
régalez vous les amis
@Antoine : c'est bon le boudin d'ours
régalez vous les amis
il vaut mieux se taire et passer pour un con que de parler et ne laisser aucun doute à ce sujet
Pierre Desproge
Pierre Desproge
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SMILYTY
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Message
Re: NordKapp … Les CR
C’est excellent !!!
Et avec les oignons rouges et la sauce épaisse au vin, une tuerie !
Merci pour tes encouragement et bonne reprise après ce FMW saisissant !!!!
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Et avec les oignons rouges et la sauce épaisse au vin, une tuerie !
Merci pour tes encouragement et bonne reprise après ce FMW saisissant !!!!
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Que du bonheur avec ma Multi et les Multifadas !!!!
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kawavince
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Re: NordKapp … Les CR
sacré dépaysement pour cette première semaine de RT et le meilleur est a venir, bravo et c'est un plaisir de suivre vos aventures.
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MetalRouge83
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Comme tu sais si bien le partager rien ne vaut le « déplacement »….littéralement car, malgré nous et invariablement nous y arrivons avec des « idées » des « à-priori » qui ne tardent pas à être balayés lors de la confrontation avec la réalité.
D’ou l’intérêt du voyage et tu as remarquablement su exprimer tout cela. Il en ressort que ; pure extrapolation de ma part, il vaut mieux y « aller » et « voir » plutôt que de se contenter de la soupe populaire habituellement servie par la déformation médiatique.
Je suis « estomaqué », surpris et peut-être un peu honteux de savoir que dans ces contrées traversées le sentiment principal qui se dégage ; toujours d’après mon interprétation personnelle, est l’harmonie et le respect de l’environnement.
Traverser ces pays « forestiers » et ne pas voir un tas d’immondices tout les trois kilomètres est déjà une belle leçon et nous renvoie à notre médiocrité dans le sens où, malheureusement en France, on s’ingenie a prouver le contraire. Quelle tristesse.
Tout cela ne rend pas très fier d’être Français, nous qui avons aussi un pays magnifique dont nous ne prenons pas soin. Il n’y a qu’a constater ; qu’elle que soit la région, comment sont « polluées » nos forêts et autres espaces « verts » pour s’en convaincre.
Merci encore pour ton « analyse » et tes sentiments sur cette traversée des Pays Baltes que j’aimerais bien connaître autrement qu’a travers les « livres »….
Re: NordKapp … Les CR
Merci Karim pour ce CR très complet et impressionnant par ce qu’il révèle. Plus que jamais je me prends à penser que nous avons toujours une « vision » déformée de la réalité d’un pays et de son peuple à travers nos « médias » habituels.Poiuzt a écrit : ↑31 mai 2024 22:10…
…
En synthèse, avec le recul, ces pays baltes que je ne voyais uniquement que sur les cartes sans en comprendre ni la teneur et encore moins la profondeur, m'ont surpris à plus d'un titre. Ils ont une vraie histoire, ils sont au centre de bien des convoitises, ils sont sujets à bien des influences, et pourtant ils ont réussi à s'extirper de leurs conditions prédéfinies et, en quelques année,s à faire un virage évolutif assez remarquable. C'est avec un petit pincement au cœur que je quitte ces pays, et notamment l'Estonie qui m'a laissé un profond souvenir de nature libérée. Place maintenant à la Scandinavie. Nous commençerons par la Finlande que nous aurons le plaisir de traverser dans tout son long par les pistes.
À suivre.
Comme tu sais si bien le partager rien ne vaut le « déplacement »….littéralement car, malgré nous et invariablement nous y arrivons avec des « idées » des « à-priori » qui ne tardent pas à être balayés lors de la confrontation avec la réalité.
D’ou l’intérêt du voyage et tu as remarquablement su exprimer tout cela. Il en ressort que ; pure extrapolation de ma part, il vaut mieux y « aller » et « voir » plutôt que de se contenter de la soupe populaire habituellement servie par la déformation médiatique.
Je suis « estomaqué », surpris et peut-être un peu honteux de savoir que dans ces contrées traversées le sentiment principal qui se dégage ; toujours d’après mon interprétation personnelle, est l’harmonie et le respect de l’environnement.
Traverser ces pays « forestiers » et ne pas voir un tas d’immondices tout les trois kilomètres est déjà une belle leçon et nous renvoie à notre médiocrité dans le sens où, malheureusement en France, on s’ingenie a prouver le contraire. Quelle tristesse.
Tout cela ne rend pas très fier d’être Français, nous qui avons aussi un pays magnifique dont nous ne prenons pas soin. Il n’y a qu’a constater ; qu’elle que soit la région, comment sont « polluées » nos forêts et autres espaces « verts » pour s’en convaincre.
Merci encore pour ton « analyse » et tes sentiments sur cette traversée des Pays Baltes que j’aimerais bien connaître autrement qu’a travers les « livres »….
Sic Parvis Magna.... Les grandes choses ont de petits commencements.
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MetalRouge83
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Re: NordKapp … Les CR
Merci Antoine pour ce nouveau chapitre et ces photos 
. J’aime beaucoup les « cités » de style médiéval et que dire de toute cette verdure dans le décor….magnifique !
Bravo pour t’atteler chaque jour à ton « écritoire » pour nous relater avec force détails ce fabuleux RT 
Une mention spéciale au DS local qui semble au top
. J’aime beaucoup les « cités » de style médiéval et que dire de toute cette verdure dans le décor….magnifique !Bravo pour t’atteler chaque jour à ton « écritoire » pour nous relater avec force détails ce fabuleux RT
Une mention spéciale au DS local qui semble au top
Dernière modification par MetalRouge83 le 02 juin 2024 15:45, modifié 1 fois.
Sic Parvis Magna.... Les grandes choses ont de petits commencements.
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NordKapp … Les CR
NordKapp J9
Tallin (ES) -Tempere (FI) 300 km
59°43N - 61°49N
Nuit bizarre….
Très bien commencée mais réveillé à 5 h10 par la lumière du jour et surtout un orage monstre qui s’est abattu sur Tallin!
Par la fenêtre, les gouttes énormes forment un rideau opaque devant la vitre et le bruit de leur chute sur les parois de l’hôtel m’a sorti du lit !
Un spectacle saisissant !
Même l’alarme de la moto de JeanFi s’est déclenchée… ça calme…
Et, je dois le dire, une petite inquiétude pour nôtre trajet du matin pour rejoindre le bateau ….
J’essaie de me rendormir 1h30….
Pas facile … mais j’ai quand même redormi jusqu’à 7.00.
Tout ce qui est pris est pris ! Et merci le masque de sommeil qui fait le noir absolu sur les yeux !
(Encore un détail de notre préparation minutieuse…)
Le ciel est redevenu bleu et les petits oiseaux de la forêt d’à côté chantent à tu-tête. Bonne affaire pour nous.
Comme ce matin il faut partir dans la foulée après le petit dej (sans repasser par la chambre), il ne faut pas qu’on rate le bateau, ce serait dommage, fermetures du sac et chargement des motos avant.
Bon gros petit dej et c’est parti pour 1/2 h de route pour rejoindre le port.
Il y a des travaux partout sur le trajet et le GPS ne sait plus où donner de la tête…
Heureusement, le samedi matin, l’Estonien dors et donc la ville est vide de voiture… encore une bonne affaire pour nous.
Enregistrement dans la file et on patiente un peu en regardant le Megastar arriver le nez ouvert et prendre place à quai.
Petit échange avec des Danois qui roulent en side BM de 1975 !
Lui est dans la caisse et sa femme pilote. Il voyagent et font sensiblement le même trajet que nous…. Bien sympa de partager avec des inconnus…
L’embarquement se passe bien, nous sommes les premiers à monter à bord par la rampe qui a vu passé, quelques minutes auparavant, des hordes de poids lourds et de voitures avec remorques…
Dans le bateau, on nous fait signe de se positionner dans un couloir dédié aux motos.
Un technicien nous laisse des sangles et nous protégeons nos selles avant de tendre le cliquet.
Nous nous y reprendrons à deux fois car, sans expérience sur ce point (en France, ce n’est pas toi qui sangle ta moto) nous avions mis le cliquet côté opposé à la béquille.
Et bien non, il faut l’installer côté béquille pour que au serrage, la moto soit en pression sur sa béquille et pas l’inverse!
Cela nous servira pour plus tard.
Le bateau part à l’heure et nous sommes confortablement installés dans un salon avec des fauteuils et tables. Comme dans un train.
Très bien organisé, le bateau n’est pas full et nous nous étalons quelque peu. Il nous faudra 2 h pour traverser.
Qui va se balader, qui dors un peu, qui rédige son CR, qui réserve l’hôtel pour les jours d’après…
Plein d’activités pendant cette traversée …
La mer est calme et le bateau file à 25 noeuds, un tout petit peu moins.
on croise des voiliers en régate dans la baie de Tallin puis nous traversons le Golfe de Finlande en croisant ferry sur routes parallèles et cargo sur route transversale.
Il fait beau et chaud (26°) et le vent (créé par le déplacement du bateau) rafraîchi bien quand je vais fumer ma clope sur le pont arrière.
Arrivé à Helsinki et débarquement sans encombre.
Un peu de bouchons pour la sortie du ferry et après, nous sommes samedi matin, et la ville est vide.
Le Finlandais dort le samedi matin et laisse les routes aux touristes …
Nous sortons de la ville par les grands axes et très vite nous nous retrouvons dans la forêt. Nous tournons à droite.(comme d’habitude.) et nous plongeons dans les pistes finlandaises pour quelques sessions d’OffRoad un très bon rythme.
C’est un mélange de goudron, de terre, de sable, et deux petits graviers…
On se régale!!!, on tient des moyennes de l’ordre de 60 km heures, ce qui n’est pas rien quand le sol n’est pas meuble !!!
À m’en donné, nous arrivons au bord d’un lac, et le ciel devient devient de plus en plus noir… le plafond, gronde comme pas possible, et des éclairs éclatent tout proche de nous…
La température baisse d’un coup de 6°, puis de 4° supplémentaire et il commence à pleuvoir, comme rarement, j’ai pu le voir dans ma vie…
Ni une ni deux, nous nous nous arrêtons pour enfiler nos tenue de pluie, et nous reprenons la route sous des énormes gouttes, qui, au contact contact de notre corps, font mal comme des grêlons qui te tombent sur la tronche…
Nous décidons alors de modifier le roadbook et de monter au plus vite vers Tampere , notre ville étape du soir.
Oui, il a fallu faire un peu d’autoroute, mais c’était pour le bien de la communauté…
Le samedi, la réception de l’hôtel ferme à 18h et il fallait être là avant.
Donc nous mettons tout en place pour arriver à 17h45.
Je dois quand même avouer que sur la route, nous avons tous les trois eu un énorme coup de barre qui nous a fait cligner des yeux à la limite de l’endormissement..
Alors nous avons fait quelques pauses pour se réveiller et continuer la progression en vers le
Arrivés à l’hôtel dans les temps, nous prenons possession de nos chambres qui sont plutôt confortables.
La vue est magnifique, et l’hôtel surplombe le lac de Villilansalmi …
Tout un programme…
Nous prendrons un taxi pour aller dans le centre-ville, car encore une fois, Booking ne nous a pas donné les bonnes informations, et le restaurant de l’hôtel est fermé..
Le driver nous laisse en plein centre-ville, où nous marchons quelques minutes avant de monter dans un restaurant qui est au sommet d’un immeuble et qui nous permet de voir la ville par le dessus…,
Un meust !!!
Après ce bon repas revigorant, nous marchons quelques mètres dans la ville autour de toute cette jeunesse, qui profite de son samedi soir pour faire la fête…
Les bars sont pleins, les lieux de danse sont tous ouverts, et il y a devant chacun une queue immense de jeunes surexcité, qui veulent aller boire un verre et danser…
La ville est sale. Depuis une semaine, nous voyons des endroits extrêmement propre et là, nous sommes choqué par le laisser aller de cette jeunesse de Tampere ????
Un dernier verre partagé dans un pub et nous rentrons nous coucher, car, bien qu’il fasse encore super jour, il est déjà 11h30… (ou 23h30 pour les noms initiés )! Nous devons nous reposer car demain il y a une grosse grosse journée de liaison avec une partie du TET….
Encore tout un programme…
To be continued ….
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59°43N - 61°49N
Nuit bizarre….
Très bien commencée mais réveillé à 5 h10 par la lumière du jour et surtout un orage monstre qui s’est abattu sur Tallin!
Par la fenêtre, les gouttes énormes forment un rideau opaque devant la vitre et le bruit de leur chute sur les parois de l’hôtel m’a sorti du lit !
Un spectacle saisissant !
Même l’alarme de la moto de JeanFi s’est déclenchée… ça calme…
Et, je dois le dire, une petite inquiétude pour nôtre trajet du matin pour rejoindre le bateau ….
J’essaie de me rendormir 1h30….
Pas facile … mais j’ai quand même redormi jusqu’à 7.00.
Tout ce qui est pris est pris ! Et merci le masque de sommeil qui fait le noir absolu sur les yeux !
(Encore un détail de notre préparation minutieuse…)
Le ciel est redevenu bleu et les petits oiseaux de la forêt d’à côté chantent à tu-tête. Bonne affaire pour nous.
Comme ce matin il faut partir dans la foulée après le petit dej (sans repasser par la chambre), il ne faut pas qu’on rate le bateau, ce serait dommage, fermetures du sac et chargement des motos avant.
Bon gros petit dej et c’est parti pour 1/2 h de route pour rejoindre le port.
Il y a des travaux partout sur le trajet et le GPS ne sait plus où donner de la tête…
Heureusement, le samedi matin, l’Estonien dors et donc la ville est vide de voiture… encore une bonne affaire pour nous.
Enregistrement dans la file et on patiente un peu en regardant le Megastar arriver le nez ouvert et prendre place à quai.
Petit échange avec des Danois qui roulent en side BM de 1975 !
Lui est dans la caisse et sa femme pilote. Il voyagent et font sensiblement le même trajet que nous…. Bien sympa de partager avec des inconnus…
L’embarquement se passe bien, nous sommes les premiers à monter à bord par la rampe qui a vu passé, quelques minutes auparavant, des hordes de poids lourds et de voitures avec remorques…
Dans le bateau, on nous fait signe de se positionner dans un couloir dédié aux motos.
Un technicien nous laisse des sangles et nous protégeons nos selles avant de tendre le cliquet.
Nous nous y reprendrons à deux fois car, sans expérience sur ce point (en France, ce n’est pas toi qui sangle ta moto) nous avions mis le cliquet côté opposé à la béquille.
Et bien non, il faut l’installer côté béquille pour que au serrage, la moto soit en pression sur sa béquille et pas l’inverse!
Cela nous servira pour plus tard.
Le bateau part à l’heure et nous sommes confortablement installés dans un salon avec des fauteuils et tables. Comme dans un train.
Très bien organisé, le bateau n’est pas full et nous nous étalons quelque peu. Il nous faudra 2 h pour traverser.
Qui va se balader, qui dors un peu, qui rédige son CR, qui réserve l’hôtel pour les jours d’après…
Plein d’activités pendant cette traversée …
La mer est calme et le bateau file à 25 noeuds, un tout petit peu moins.
on croise des voiliers en régate dans la baie de Tallin puis nous traversons le Golfe de Finlande en croisant ferry sur routes parallèles et cargo sur route transversale.
Il fait beau et chaud (26°) et le vent (créé par le déplacement du bateau) rafraîchi bien quand je vais fumer ma clope sur le pont arrière.
Arrivé à Helsinki et débarquement sans encombre.
Un peu de bouchons pour la sortie du ferry et après, nous sommes samedi matin, et la ville est vide.
Le Finlandais dort le samedi matin et laisse les routes aux touristes …
Nous sortons de la ville par les grands axes et très vite nous nous retrouvons dans la forêt. Nous tournons à droite.(comme d’habitude.) et nous plongeons dans les pistes finlandaises pour quelques sessions d’OffRoad un très bon rythme.
C’est un mélange de goudron, de terre, de sable, et deux petits graviers…
On se régale!!!, on tient des moyennes de l’ordre de 60 km heures, ce qui n’est pas rien quand le sol n’est pas meuble !!!
À m’en donné, nous arrivons au bord d’un lac, et le ciel devient devient de plus en plus noir… le plafond, gronde comme pas possible, et des éclairs éclatent tout proche de nous…
La température baisse d’un coup de 6°, puis de 4° supplémentaire et il commence à pleuvoir, comme rarement, j’ai pu le voir dans ma vie…
Ni une ni deux, nous nous nous arrêtons pour enfiler nos tenue de pluie, et nous reprenons la route sous des énormes gouttes, qui, au contact contact de notre corps, font mal comme des grêlons qui te tombent sur la tronche…
Nous décidons alors de modifier le roadbook et de monter au plus vite vers Tampere , notre ville étape du soir.
Oui, il a fallu faire un peu d’autoroute, mais c’était pour le bien de la communauté…
Le samedi, la réception de l’hôtel ferme à 18h et il fallait être là avant.
Donc nous mettons tout en place pour arriver à 17h45.
Je dois quand même avouer que sur la route, nous avons tous les trois eu un énorme coup de barre qui nous a fait cligner des yeux à la limite de l’endormissement..
Alors nous avons fait quelques pauses pour se réveiller et continuer la progression en vers le
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La ville est sale. Depuis une semaine, nous voyons des endroits extrêmement propre et là, nous sommes choqué par le laisser aller de cette jeunesse de Tampere ????
Un dernier verre partagé dans un pub et nous rentrons nous coucher, car, bien qu’il fasse encore super jour, il est déjà 11h30… (ou 23h30 pour les noms initiés )! Nous devons nous reposer car demain il y a une grosse grosse journée de liaison avec une partie du TET….
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Re: NordKapp … Les CR
la météo fait un peu des siennes sur ce coup la, je vois que sur le bateau, il y en a un qui réserve l'hôtel des prochaines jours (j'aurais eu du mal a faire ce type de RT sans avoir réservé tous mes hôtels a l'avance, avec un risque en cas d'imprévu). Enfin traversée faite, plus qu'à monter comme dirait l'autre.
Bonne route les gars.
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scharrach
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Re: NordKapp … Les CR
Tu as fait quelque micro siestes aussi dans le texte
Je comprends la fatigue qui doit s’accumuler, pas facile de gérer avec des journées solaires aussi longues
Sinon j’ai vue aussi les relives de JeanFi, il pourrait partager les liens.
Par exemple https://www.relive.cc/view/vMq53xwJj8O
Bonne continuation
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Je comprends la fatigue qui doit s’accumuler, pas facile de gérer avec des journées solaires aussi longues
Sinon j’ai vue aussi les relives de JeanFi, il pourrait partager les liens.
Par exemple https://www.relive.cc/view/vMq53xwJj8O
Bonne continuation
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Re: NordKapp … Les CR
Oui, il pourrait !
Mais il ne fréquente pas les réseaux pendant son Road trip… jamais …
Et moi, je vais me relire désormais avant de publier…
Merci ma muse !!!!!
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Mais il ne fréquente pas les réseaux pendant son Road trip… jamais …
Et moi, je vais me relire désormais avant de publier…
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diplomate83
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Re: NordKapp … Les CR
vous avez un peu les traits tirés tous les trois 
faudrait songer à ralentir le rythme peut-être
faudrait songer à ralentir le rythme peut-êtreil vaut mieux se taire et passer pour un con que de parler et ne laisser aucun doute à ce sujet
Pierre Desproge
Pierre Desproge